Accusé de violences conjugales, un conjoint totalement relaxé
Un homme poursuivi pour violences conjugales était présenté ce vendredi en comparution immédiate devant le tribunal pointois. Sa compagne l’accusait de l’avoir au Gosier, frappé, étranglé et même violé. Mais retournement de situation, une vidéo contradictoire a été portée à la connaissance des juges, qui ont donc relaxé le prévenu.
Une chose est sure, les violences conjugales ont augmenté durant la période de confinement et même après, mais certains cas méritent d’être bien analysés. Un trentenaire comparaissait après deux jours de garde à vue, menotté, à la barre correctionnelle. Sa compagne l’accusait en pleurs de l’avoir bousculé, fait chuter et étranglé mercredi matin, devant leur enfant de 3 ans. Des coups et harcèlements réguliers selon la victime, qui a même affirmé avoir déjà été violée. Sauf que l’avocate de la défense a pu produire une vidéo, tournée par son client le jour de la dispute. Et le récit de la femme n’a finalement pas convaincu les juges.
Ecoutez Maître Lorenza Bourgeac, avocate de l'homme :
Pour le prévenu, il s’agit d’une mise en scène. Sa compagne souffrirait de jalousie maladive, soupçonnant d’hypothétiques maîtresses. « Je retourne chez ma mère, car je vis un enfer au quotidien» a indiqué l’individu dans son box. Elle, est au chômage et lui possède un restaurant. Elle a demandé 50.000€ de dommages et intérêt. Une demande déboutée puisque le tribunal a prononcé la relaxe totale.