Le « Kolektif Dlo sé la vi » invite les acteurs de l’eau autour de la table
Les membres du kolektif Dlo sé la vi souhaite que le problème de la distribution de l’eau soit régler. Il organise une rencontre entre les différents acteurs ce vendredi 15 mai à la mairie du Lamentin.
Les habitants des communes privées d'eau sont mitigés quant à l'avancée du dossier. Des engagements ont été pris à l'issue de la rencontre d'hier (lundi) entre les distributeurs d'eau, Odyssi et SME, la DEAL et la préfecture.
Un effort devrait être fait pour une meilleure distribution de l'eau. Odyssi devra limiter son prélèvement sur la rivière blanche. Ce qui permettrait à la SME d'augmenter sa capacité d'alimentation dans le sud et rétablir le réservoir de tête pour faire en sorte que tous les abonnés du Lamentin, de Saint Joseph et du sud soient livrés et alimentés régulièrement.
Des engagements qui tiennent la route selon le Kolektif Dlo sé la vi qui attend du concret, car aujourd'hui encore les robinets des secteurs Acajou, Basse Gondeau et Morne Pavillon sont à sec. Les usagers souhaitent plus de transparence dans les décisions et espèrent du concret dans les solutions envisagées.
Plus de 100 jours sans eau chaque année depuis 2009
En attendant, le Kolektif Dlo sé la vi prévoit ce vendredi 15 mai 2020 à 10 heures, une réunion avec tous les citoyens et les décideurs politique, à la salle du conseil municipal de la mairie du Lamentin pour savoir comment débloquer la situation de l'eau dans les robinets ; et faire un premier bilan des actions menées. « Cette rencontre est capitale pour porter une bonne espérance aux citoyens qui sont désespérés et pour beaucoup désemparés par la situation. », indique le collectif dans un communiqué de presse.
Depuis le début d'année c'est plus de 50 jours cumulés sans aucune goutte d'eau dans le robinet pour certains usagers. Le Kolektif Dlo sé la vi a constaté que depuis 2009 c'est plus de 100 jours par an que les habitants restent sans eau.
D'autres réunions à terme sont envisagées notamment une concertation entre tous les décideurs pour mesurer le préjudice subit depuis 2009. Le collectif souhaite aussi se pencher sur le prix de l'eau jugé trop élevé. Et espère qu'une autorité unique de la gestion de l'eau soit installée, incluant une représentation citoyenne dans les instances pour plus de transparence.