L'ARS réagit à la décision du Tribunal Administratif
L’ARS indique prendre acte que le tribunal de Basse-Terre ait remis l’action dans le cadre de la loi en demandant le respect du décret 2020-314 du 25 mars 2020. Avant d'ajouter que c’est exactement ce qui a été anticipé depuis le 17 mars 2020 avec la rédaction d’un protocole de traitement élaboré par les médecins du CHU et mis en œuvre suite à la recommandation du Haut Conseil de santé publique le 23 mars 2020.
Le dépistage et le traitement de la population guadeloupéenne se fait selon les règles édictées par la loi et les préconisations ministérielles. L’ARS se dit satisfaite de voir que le tribunal n’a pas entériné la demande de l’UGTG d’acheter des tests et médicaments dans les quantités qu’ils ont demandées sans être experts et auprès des entreprises qu’ils ont citées. L’ARS veille sur le niveau des stocks du territoire et dans les établissements de santé.
L’ARS constate que le tribunal rend au corps médical ses prérogatives de décision en se conformant au décret du 25 mars qui indique que « l'hydroxychloroquine et l'association lopinavir/ ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d'un médecin aux patients atteints par le covid19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile ».
Il est rappelé par l'ARS, que l'hydroxychloroquine pouvant en effet avoir des effets secondaires graves, il est essentiel que sa prescription aux patients atteints de COVID19 soit décidée en fonction de la situation médicale individuelle de chacun, pour sa complète sécurité. L’ARS assure à la population guadeloupéenne son engagement quotidien avec tous les acteurs de santé pour faire face à cette crise exceptionnelle.