Tour cycliste de Martinique : une jeune sélection de Guadeloupe pleine d’ambitions
Le 42ème Tour cycliste de la Martinique débute demain (samedi 8 juillet), avec la présence de la sélection de Guadeloupe composée de six éléments, qui veulent faire bonne figure sur cette épreuve de 10 jours.
Six coureurs ont été sélectionnés pour représenter la Guadeloupe au Tour cycliste de la Martinique : Damien Urcel (USCG), Benjamin Le Ny (USL), Jérémie Deloumeau (JCA) Anaël Mathias (EDS), Philgy Palmiste (UVN), Yanis Agricole (USL).
'objectif des représentants de du cyclisme guadeloupéen est de remporter ce Tour. Mais sont-ils en mesure de le faire ? Frédéric Théobald, le président du Comité Régional de cyclisme des îles de Guadeloupe, fait toute confiance à la sélection.
« Jules Trésor a fait un choix fort avec des jeunes coureurs aguerris, comme Damien Urcel, Deloumeau et puis Benjamin Le Ny qui va découvrir une première fois une épreuve de 10 jours. Anaël Mathias qui était là l’an dernier, Philgy Palmiste, ce sont des jeunes qui promettent beaucoup. Et puis, Agricole, qui a un bon niveau. Certains coureurs ont été sollicités comme Boris Carène mais il avait déjà des engagements pour sa préparation pour le Tour. Il est en stage en ce moment. Laviolette aussi a désisté, il faisait partie de l’équipe-type mais il a eu des problèmes de santé à un moment donné ».
L'absence du champion de Guadeloupe
Aucun doute : la sélection de Guadeloupe arrive sur le Tour de la Martinique avec de réelles ambitions. Mais le paradoxe, c'est que le champion de Guadeloupe sur route, Axel Taillandier, l'un des meilleurs coureurs de l’archipel n'a pas été retenu alors qu'il est demandeur. Frédéric Théobald, s’en explique.
« J’ai échangé avec lui, son président pour expliquer. Axel Taillandier, c’est un coureur valeureux, cela fait un an qu’il évolue ici. Il fait les va-et-vient, c’est un passionné de vélo. Mais, moi j’ai déjà pas mal encaissé. On préfère que les Taillandier, entre autres, mais aussi les Duculty, qui sont des gens pouvant être amenés à porter les couleurs de la Guadeloupe, s’acclimatent d’abord, s’intègrent au bout de 3-4 ans sur l’île pour ça puisse passer. La porte n’est pas fermée mais il ne faut pas que ça puisse être associé à du « mercenariat » avec des coureurs qui viennent d’ailleurs. Sinon, on fait une équipe avec uniquement des métros qui sont là depuis peu de temps. Il faut rester dans le contexte de la double appartenance mais, pour cela, il faut être deux ans en Guadeloupe ».
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