Coupe de France : la marche était trop haute pour le Golden Lion

Il n'aura fallu que 12 minutes à Lille pour asseoir sa domination. Largement supérieur au club martiniquais, le LOSC a rapidement étouffé le Golden Lion, en-dehors d'un coup franc de Parsemain à la 5e minute, le bloc des Dogues n'aura pas tremblé dans cette soirée maîtrisée. 

D'abord par Yusuf Yazici (12e), le Turc qui a presque tout réussi ce soir, inscrivant même un doublé juste avant la pause (45e), Lille a donc vite pris les devants. Jonathan David, l'attaquant canadien, a réussi son triplé en inscrivant le 2e but à la 25e, le 4e à la 36e et concluant son "hat-trick" à la 75e. Même performance pour l'inépuisable Edon Zhegrova (32e, 41e, 42e), percutant et intenable, le Kosovar a usé la défense du Golden Lion.

Malgré Meslien

En manque de confiance, Hakon Haraldsson a finalement réussi à marquer un doublé en deuxième période (64e s.p., 78e), après de nombreuses tentatives infructueuses. Le latéral Tiago Santos, d'une magnifique volée dans la lucarne (57e), et le jeune Messoussa (90e) complètent le tableau de score. 

Le Golden Lion repart les valises pleines, mais Norman Grelet voulait garder le positif en zone mixte.

On a rarement l'occasion de jouer dans ce genre de stade. On repart avec l'expérience, d'avoir joué contre des joueurs pro, nous on est amateurs. C'était dur de répéter les efforts, eux ils ont l'habitude. On a des qualités quand même, qu'on a essayé de montrer. L'ambiance des supporters martiniquais ? On s'y attendait, toute la semaine sur les réseaux sociaux, ils nous ont envoyé des messages, il y a eu un kop martiniquais, mais aussi celui de Lille, ça faisait plaisir, l'ambiance était chaleureuse. 

Côté Martiniquais, difficile de ressortir une performance individuelle, en-dehors de Gilles Meslien, le portier, qui aura longtemps retardé le naufrage des siens.

On va dire que je suis resté chaud (rires). On savait que la marche était très haute, que Lille allait mettre sa meilleure équipe. Ils ont joué jusqu'au bout donc merci à eux. On a vu ce qu'était le haut niveau. 12 c'est lourd, c'est la première fois de ma vie, j'ai essayé de maintenir le score, mais il y avait beaucoup de vagues. Cela reste un moment unique, je pourrais parler de ça à mes enfants, mes petits-enfants peut-être. On va essayer d'en garder un maximum de souvenirs. 

Mais sous l'armada offensive lilloise, le Golden Lion ne pouvait rien. Le coach Jean-François Go ne regrette rien.

Il y a un fossé et on le savait, mais le vivre c'est exaltant. Le score est lourd, mais anecdotique. Cette expérience, on va s'en servir pour faire encore grandir nos joueurs. Je remercie le coach Fonseca (entraîneur de Lille, Ndlr), car il fallait nous respecter et ils l'ont fait. Si le Golden Lion est arrivé là, c'est qu'il a des qualités et il y en a.

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