Une balade à vélo pour tous organisée dans les rues de Schoelcher

Organisée dans le cadre du programme de l’accès à la pratique sportive pour tous, la 2ème édition du Village sport famille a réuni des milliers de personnes à Schoelcher.

Au programme : mini basket, fitness, taekwondo, handball, volley ou encore châteaux gonflables…, mais aussi une balade à vélo, classique et électrique, proposée par l’association Matinik vélo.

Démocratiser ce moyen de locomotion

L’occasion de rendre accessible la pratique de ce moyen de locomotion au plus grand nombre et de les sensibiliser à l’écologie.

Une opération réussie selon Sephora Badmer, bénévole au sein de l’association Matinik Vélo :

Le but, c'était d'initier les riverains à l'usage du vélo et du vélo à assistance électrique pour montrer que c'est possible de faire du vélo en Martinique, de casser un petit peu les clichés, les peurs qu'on peut avoir. Mais aussi de nous faire voir aussi, de faire connaître l'association, qui œuvre pour la mobilité douce en Martinique, pour plus de sécurité routière aussi et pour un partage de la route entre tous les usagers, dont le vélo. Et le but, c'est aussi, c’est que petits et grands puissent faire une balade à vélo ensemble, en toute sécurité pour démocratiser un peu cet usage-là et faire la promotion de notre action.

« Générateur de bien-être »

Pour Sephora Badmer, le vélo, c’est un bon moyen de faire de l’exercice :

Ça casse la sédentarité. C'est également un générateur de bien-être parce que ça permet de se balader en milieu naturel. Ça crée des moments conviviaux aussi, donc ça permet de casser la solitude aussi. Donc c'est vraiment pour tout le monde. Les bienfaits générés par le vélo ne sont plus à démontrer aujourd'hui.

Une chose est sûre du côté du jeune public, à peine essayé, le vélo électrique est déjà adopté.

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« Avoir des infrastructures adaptées »

Pour faciliter la mise en circulation des vélos sur l’île, de nombreux progrès restent encore à faire en termes d’infrastructures, comme l’explique Sephora Badmer :

En 2021, on a lancé le baromètre vélo. On fait une enquête citoyenne sur l'ensemble du territoire national, à la fois dans l’Hexagone et également déployé dans les Outre-mer, qui visait un peu à recueillir des témoignages sur la possibilité de faire du vélo ou non dans son territoire. On a eu 600 réponses et ça a démontré un intérêt grandissant pour la pratique du vélo et également la nécessité d'avoir des infrastructures adaptées. En Martinique, on n'a pas forcément des routes qui sont adaptées partout, on n'a pas forcément de pistes cyclables. Donc on attend des pouvoirs publics qu’ils se saisissent de cette thématique pour mettre en place tout ce dont on a besoin sur la route pour partager en toute sécurité les voies et pour avoir des espaces dédiés à l'usage du vélo.