Thierry Dol bientôt indemnisé ?

Par 11/12/2015 - 13:40 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:27

L'ancien otage Thierry Dol, qui a passé 1139 jours de détention dans le désert du Niger s'inquiète de son indemnisation. Il avait écrit, avec l'appui de son avocat Maître Alex Ursulet aux quatre députés et deux sénateurs de la Martinique afin de les informer des difficultés qu'il rencontre vis-à-vis du Fonds de garantie. Christiane Taubira a repris en main ce dossier, la ministre de la justice devrait accélérer ce dossier pour donner satisfaction au Franciscain dont le sort avait tant ému les martiniquais.

    Thierry Dol bientôt indemnisé ?
L'ancien otage Thierry Dol avait manifesté son impatience face à ce qu’il avait considéré comme étant une négociation humiliante avec le Fonds de Garantie des victimes des actes de Terrorisme et Autres infractions pour recouvrer ses droits à la légitime réparation de ses préjudices. "Des démarches sans fin" qui le replongent dans ses cauchemars…. avait écrit Thierry Dol aux parlementaires. Il semblerait que son appel ait été entendu !

Une séance de travail du fonds de garantie sur ce dossier s’est tenue à la chancellerie après une rencontre qui avait déjà eu lieu à Paris entre le député de Fort-de-France, Thierry Dol, son avocat et Christiane Taubira. Au terme de la séance de travail de ce Fonds de garantie sur le dossier Dol, l’organisme devrait - dans les prochains jours - faire parvenir une offre d’indemnisation à l’ancien otage. Selon la Ministre de la justice cette offre devrait permettre la réparation des atteintes à la personne. Une enveloppe pour préjudice exceptionnel destinée aux victimes d’actes de terrorisme devrait ensuite venir compléter cette indemnisation, une fois que l'évaluation des préjudices corporels sera effectuée.

Des consignes très strictes ont d’ailleurs été données au représentant du ministère siégeant au Fonds de Garantie afin que ce dossier soit réglé au plus vite. Libre depuis deux ans, Thierry Dol espère enfin tourner la page de cette affaire... C’est du moins la conclusion de la lettre qu’il avait adressé aux parlementaires.

Audrey Ollon et Jean-Marc Pulvar