Martinique : une immigration clandestine renforcée par la crise du Covid-19
Les gendarmes de Saint-Pierre ont interpellé en début de semaine, au Prêcheur, 9 personnes d’origines haïtiennes.
Diverses opérations de lutte contre l’immigration clandestine ont déjà permis d’établir que des ressortissants haïtiens débarquent régulièrement sur les plages du Prêcheur. Les gardes-côtes s'emploient donc à effectuer de très nombreux contrôles en mer dans le but de porter un coup à une filière qui paraît bien organisée.
Dans le même temps, à Roseau, capitale de l'île de la Dominique, le gouvernement prend aussi des mesures contre cette immigration clandestine.
John Cabonne, directeur des gardes-côtes de l'île voisine, est à l'avant-poste de cette lutte.
Avant le Covid, il y avait des visas délivrés pour des personnes en provenance de Saint-Domingue et d'Haïti. Mais aujourd'hui, c'est fini. D'autant que beaucoup d'entre eux disparaissaient avant d'être ensuite retrouvés en Martinique et en Guadeloupe.
Avec la crise sanitaire, beaucoup de ces ressortissants n'ont plus de travail et accentuent leurs efforts de migration. La dernière embarcation que les gardes-côtes dominiquais ont arrêtée regroupait ainsi 9 clandestins haïtiens en route pour la Martinique.
Ecoutez John Cabonne s'exprimer au téléphone en créole, interrogé par Jean-Marc Pulvar :
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