Les infirmiers libéraux martiniquais mobilisés pour l’obtention de mesures de protection renforcées

Les infirmiers et infirmières de Martinique et de Guadeloupe, étaient mobilisés, hier (lundi 24 mars), pour soutenir le mouvement de protestation lancé en Guyane après le viol et le braquage dont deux infirmières ont été victimes.

Ils ont protesté contre l’insécurité qui touche ces professionnels de santé qui exercent en libéral.

Une cinquantaine de membres de la profession se sont rassemblés en début d’après-midi devant les locaux de l’Agence régionale de santé (ARS), à la ZAC de l'Etang Z’Abricot, à Fort-de-France, où une délégation a finalement été reçue par le directeur.

Plusieurs solutions proposées

L’objectif était d’obtenir des mesures de protection renforcées. Plusieurs solutions ont été proposées :

•  une campagne de sensibilisation auprès de la population ;
• le renforcement des dépôts de plainte ;
• l’expérimentation du bouton sécurité ;
• la géolocalisation des professionnels.

« Sensibiliser la population »

A l’issue de la rencontre, les représentants de la profession étaient plutôt satisfaits, comme l’explique Mireille Chibourg, présidente de l’ordre infirmiers Antilles-Guyane :

On est satisfait des échanges (…) On était venu avec une base écrite pour proposer des choses, maintenant il y a eu des propositions faites autour de la table, histoire de sensibiliser la population sur la violence qu'on peut subir, avec notamment des vidéos. Il a fait des propositions de travail. On doit se revoir incessamment sous peu pour pouvoir créer des ateliers, pour pouvoir discuter un peu plus de façon avérée et puis de façon formalisée. Mais on a déjà mis certains engagements en route, donc on attendra de voir ce qu'il en est. L'essentiel, c'était de poser les bases et de voir ce qu'on peut proposer pour que la situation ne puisse pas devenir encore plus difficile qu'elle ne l'est déjà.