Le collectif des "Noms essentiels" poursuit sa mobilisation

Par 26/11/2020 - 18:35 • Mis à jour le 26/11/2020 - 18:39

Alors que le Conseil d'Etat a rejeté ce matin (jeudi 26 novembre) la demande du collectif des "Noms essentiels" qui demandait la levée du confinement en Martinique, une réunion est prévue demain à la mairie de Fort-de-France. Les "Noms essentiels" vont contester l'arrêté pris hier par le préfet.

    Le collectif des "Noms essentiels" poursuit sa mobilisation

Après avoir essuyé un refus du Conseil d'Etat ce matin suite à sa demande de lever le confinement en Martinique, le collectif des "Noms essentiels" devrait se réunir demain vendredi 27 novembre avec le maire de Fort-de-France, Didier Laguerre. La séance de travail est prévue à 16 heures 30 à la mairie. Celle-ci a lieu dans l'optique de poursuivre les actions en justice. 

Les cinq chefs d'entreprises qui avaient saisi la juridiction le 10 novembre dernier pour faire annuler le confinement en Martinique sont déçus. le Conseil d'Etat a pris 16 jours pour statuer sur un dossier sur lequel il aurait pu se prononcer dans un délai de 48 heures. Selon le collectif, les sages ont laissé toute la latitude au gouvernement pour "se mettre en conformité" avec les règles de droit. Si certains commerces peuvent désormais rouvrir, des centaines d'établissement restent encore fermés, à l'image des restaurants, bars, salles de sport et discothèques. 

Les membres du collectif des "Noms essentiels" ont donc décidé cette fois de contester devant le tribunal de Fort-de-France l'arrêté préfectoral pris hier et qui maintient l'interdiction de réouverture de nombreux commerces, malgré un contexte sanitaire amélioré.

Le collectif entend également engager la responsabilité de l'Etat pour avoir tardé à adapter les mesures de confinement en Martinique et à autoriser l'ouverture des autres commerces non-essentiels.

"On va mettre en place un groupement de travail pour créer une stratégie et demander au préfet la réouverture immédiate de toutes les activités de loisir : restaurants, bars et tout ce qui s'en suit.", explique Sylvio Gibon, représentant de la MANE (Martinique Nuit Événementiel), soucieux de la reprise économique et touristique. 

"Aujourd'hui, il n'y a plus de raison que la Martinique reste enfermée. On veut tout rouvrir à la Martinique, comme en Guadeloupe : il faut qu'on soit au même niveau", conclut Sylvio Gibon. 

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