Le SNES Martinique rendra hommage à Samuel Paty

Par 21/10/2020 - 07:55

Un hommage sera rendu ce mercredi soir (21 octobre 2020) au professeur d'histoire géographie, Samuel Paty, décapité le 16 octobre dernier à Conflans Sainte-Honorine dans les Yvelines.

    Le SNES Martinique rendra hommage à Samuel Paty

Cinq jours après la mort de Samuel Paty, le professeur d'histoire-géographie décapité à Conflans Sainte-Honorine  dans les Yvelines, le SNES FSU organise un rassemblement ce mercredi à 17 heures sur la Savane à Fort-de-France.

Dimanche des manifestations ont eu lieu un peu partout dans l'Hexagone pour dénoncer cet acte d'une extrême cruauté. Pour le syndicat , cette mobilisation est une une façon de montrer que même à des milliers de kilomètres, on peut être solidaires et défendre haut et fort le droit à la liberté d'expression et le respect de la laïcité

"L'ensemble de la profession est touchée par la décapitation notre collègue. Ce n'est pas acceptable pour le SNES et la FSU. On ne peut pas regarder ce qui est en train de se faire en gardant les bras croisés. Malgré le fait qu'on soit loin, qu'on soit moins touché par ces difficultés, il faut qu'on puisse manifester, qu'on dise notre attachement à la liberté d'expression et la laïcité", explique Valérie Vertale Loriot , secrétaire académique SNES Martinique.

"Ce sont des valeurs que nous défendons au quotidien. C'est un moyen de lutter contre l'obscurantisme, l'islamisme radical et à toute sorte de radicalité dans notre société", ajoute l'enseignante.

Pour le SNES Martinique, la colère est d'autant plus grande que ce professeur, tué pour avoir montré les caricatures de Mahomet (en Une de Charlie Hebdo), ne faisait que son travail. "Il y a des sonnettes d'alarme qui sont tirées auprès du ministère pour indiquer que les enseignants s'auto-censuraient sur un certain nombre de questions au niveau national. Pourtant les questions que cet enseignant abordait, notamment la liberté d'expression, sont au programme. Cela signifie que notre profession est en danger", rappelle Valérie Vertale-Loriot

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