Interdiction de l'épandage aérien : un an après, quelles alternatives ?
Par Karl LORAND
06/05/2015 - 13:59
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:35
Martinique
Il y a un an, le conseil d’état interdisait l’épandage de pesticides par voie aérienne en France le 6 mai 2014. Suite à cette décision les quelques 400 producteurs de bananes ont dû réfléchir à des solutions de remplacement.
Depuis un an plusieurs alternatives ont été proposées afin de remplacer
l'épandage aérien : à dos d’homme avec un atomiseur ou par le biais de
canons fixés à un tracteur.
Plus innovant encore, les exploitants de bananeraies ont fait appel à une entreprise canadienne qui travaille dans le domaine... spatial ! "On a aussi réfléchi à trouver des solutions plus innovantes et on a trouvé au Canada un petit engin électrique sur lequel on a adapté un matériel de pulvérisation et qui est conduit à distance par un opérateur qui a une télécommande!" explique Nicolas Marraud des Grottes, Président de Banamart.
Aujourd’hui la Martinique et la Guadeloupe sont les seuls départements au monde à ne pas utiliser l’épandage aérien sur les bananes. Le champignon cercosporiose est toujours là. Même si de l’avis des producteurs de bananes, l’année dernière les productions ont été épargnées et le climat y est pour quelque chose. Les producteurs redoutent toujours un retour du champignon.
Un réseau de surveillance contrôle régulièrement sur site des traces éventuelles de la cercosporiose.
Audrey Ollon et Pascal Michaux
Plus innovant encore, les exploitants de bananeraies ont fait appel à une entreprise canadienne qui travaille dans le domaine... spatial ! "On a aussi réfléchi à trouver des solutions plus innovantes et on a trouvé au Canada un petit engin électrique sur lequel on a adapté un matériel de pulvérisation et qui est conduit à distance par un opérateur qui a une télécommande!" explique Nicolas Marraud des Grottes, Président de Banamart.
Aujourd’hui la Martinique et la Guadeloupe sont les seuls départements au monde à ne pas utiliser l’épandage aérien sur les bananes. Le champignon cercosporiose est toujours là. Même si de l’avis des producteurs de bananes, l’année dernière les productions ont été épargnées et le climat y est pour quelque chose. Les producteurs redoutent toujours un retour du champignon.
Un réseau de surveillance contrôle régulièrement sur site des traces éventuelles de la cercosporiose.
Audrey Ollon et Pascal Michaux
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