Des opérations de sensibilisation pour renforcer la sécurité en mer en Martinique
Une campagne de sensibilisation aux loisirs nautiques se déroule actuellement en Martinique, à l’occasion des vacances de la Toussaint. Ce samedi (25 octobre), une opération a eu lieu dans la baie du François pour rappeler l’importance de la sécurité en mer.
Une campagne de sensibilisation aux loisirs nautiques est actuellement menée en Martinique, à l’occasion des vacances de la Toussaint. Elle se poursuit jusqu’au 31 octobre.
Organisée sur les façades Atlantiques et Caraïbe de la Martinique, la campagne mobilise de nombreux moyens et organismes : la direction de la mer, la SNSM, la DRAJES, le CROSS-AG et l’escouade de réserve côtière.
Contrôles au François
Ce samedi (25 octobre), une opération a été menée dans la baie du François pour sensibiliser à la sécurité et à la prudence en mer.
A but préventif, il s’agissait de rappeler les règles et consignes qui régissent la sécurité en mer : limitation de vitesse, interdiction de consommation d’alcool et de produits stupéfiants, équipements obligatoires et services de secours à contacter en cas de danger.
Durant toute la matinée, l’équipe des affaires maritimes a sillonné le plan d’eau pour avertir, informer, mais aussi sensibiliser aux risques pris par certains plaisanciers.
Et force est de constater qu’aucun des bateaux contrôlés n’était totalement en règle, ce samedi, comme ce plaisancier qui a reconnu ne pas avoir suffisamment de gilets de sauvetage à bord.
« Réduire les risques au maximum »
Barbara Charvot, chef du service de l'économie au sein de la direction de la mer, explique le but de l’opération menée ce samedi.
Le but, c'était de réduire les risques au maximum et de sensibiliser aussi aux bons réflexes. Par exemple, avoir assez de gilets de sauvetage pour tout le monde, appeler le CROSS quand on a un problème. Il s’agissait aussi d'améliorer leurs informations ou de leur apprendre des choses pour certains.
Matériel de sécurité
Certains plaisanciers sont parfois inconscients des risques qu'ils prennent, selon Stéphane Marmet, agent d'unité littorale des affaires maritimes de Martinique. Comme ce monsieur qui a reconnu le manque de gilets de sauvetage.
Si jamais il y a un souci, si la mer se lève, si le bateau se renverse, il se serait retrouvé avec ses enfants en bas âge à l'eau et à devoir essayer de faire les flotter lui-même puisqu'il n'y a pas de brassière sur le bateau. C’est pareil pour les fusées de détresse. De jour comme de nuit, si on n'a pas de VHF pour se signaler par radio, l’un des seuls moyens de signaler sa détresse, c'est de percuter une des trois fusées de détresse. Quand on n'en a pas ou qu'elles sont obsolètes, périmées et qu'elles ne percutent pas, on n'a pas vraiment de moyen de signaler sa détresse aux autres usagers de la mer
La présence d’un extincteur à bord est aussi impérative, comme l’explique Stéphane Marmet.
Il suffit d’un début d’incendie sur un moteur hors-bord ou un feu de batterie, comme on l’a déjà vu. Le bateau est en matériau composite, en résine fibre de verre. Les mousses des sièges, ce sont des matériaux hautement inflammables. Donc quand l’incendie a démarré, si on n’est pas capable de le stopper avec un extincteur, on n’a plus qu’à sauter par-dessus bord et regarder son bateau brûler.
Risque de collision
Stéphane Marmet insiste aussi sur le risque de collision dans la bande des 300 mètres et la nécessité de respecter les limitations de vitesse.
C’est vraiment là où se concentre l’essentiel de l’activité de loisir : baignade, chasse sous-marine, kayak, paddle… Donc il y a des risques de collision avec les personnes qui exercent ces activités.
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