Au marché de Fort-de-France, la ruée vers les légumes pour la préparation des accras

Par 27/03/2024 - 07:00 • Mis à jour le 27/03/2024 - 09:20

Depuis la semaine dernière et encore plus cette semaine, les Martiniquais se pressent au marché de Fort-de-France pour récupérer les légumes essentiels à la préparation des accras traditionnels de Pâques. La ville propose « l'opération carotte locale » pour satisfaire le plus grand nombre.

    Au marché de Fort-de-France, la ruée vers les légumes pour la préparation des accras
Légumes marché de Fort-de-France

Durant toute la semaine et jusqu'à Sanmdi glorya (30 mars), le festival des accras se tient au marché couvert de Fort-de-France. Accras au thon, à la crevette, la morue, aux légumes… il y en a pour tous les palais.

Mais, beaucoup aussi, font le déplacement pour préparer les traditionnels accras de légumes à déguster vendredi Saint. Les étals proposent tous les produits nécessaires, comme le confie Thierry Coler, responsable du service animation économique de la ville de Fort-de-France.

Les gens viennent acheter leurs légumes depuis la semaine dernière mais ça s’accroit cette semaine. C’est pourquoi nous maintenons l’opération « carotte locale », parce que les carottes locales disparaissant de l’étal, nous avons voulu permettre aux Martiniquais de se réapproprier tout ce qui permet de faire ses accras : il y a de la christophine, jeudi il y aura du chou vert, du chou doux, du chou mole…

opération carottes locales

Certaines ont fait leurs courses au plus tôt et d’autres profitent des derniers jours de l’opération de vente de carottes locales.

Le respect de la Tradition

La star des accras reste, bien sûr, le choux dur. Et malgré son prix élevé (8 euros le kilo), les clients, des clientes pour leur grande majorité, ne passent pas à côté.

Thierry Coler constate cette année sur le marché que beaucoup souhaitent respecter la tradition pascale.

J’ai rencontré beaucoup de gens qui jeûnent et qui souhaitent préparer leurs accras de légumes pour le Vendredi Saint 

À ÉCOUTER Le reportage de Debora Ambroisine

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