Après l’effondrement d’un portique au port de Fort-de-France, une cellule de soutien est mise en place

Soutenir les salariés choqués

Face au traumatisme, la direction a déployé une cellule de crise et mobilisé un psychologue pour accueillir les agents présents sur place. Bruno Mence, président du directoire du grand port maritime, a insisté sur la nécessité de cet accompagnement :

J'ai une pensée en ce moment pour nos salariés, les salariés du port et les salariés Dockers qui travaillent sur le terminal. Je sors de là, nous étions tous ensemble. Bien évidemment, des gens sont choqués. Une telle situation n'est pas courante. On a déjà activé une cellule de crise. Nous avons un psychologue qui a vu déjà les salariés qui étaient sur le terminal. Nous projetons de prolonger cette opération. Nous aurons une cellule de crise à la destination de tout le personnel, pas seulement le personnel portuaire, mais également les Dockers. Ça représente à peu près entre 150 et 200 personnes.

Des conséquences sur les projets du port

Les deux portiques géants de 60 mètres de haut, dont celui effondré, avaient été installés en mai dernier. Ils devaient permettre de doubler la capacité de traitement des conteneurs et représentaient un investissement de 38 millions d’euros.

Si l’accident risque de retarder ce programme de modernisation, la direction assure vouloir maintenir le cap :

Nos assureurs sont prévenus. Nous sommes organisés. Ce que je voudrais dire de ce point de vue-là, c'est que l'impact sera fort, bien évidemment, sur nos projets de développement, mais nous ferons tout pour qu'au plus vite, nous puissions retrouver la ligne que nous nous étions fixées avec nos clients qui sont solidaires et qui vont réfléchir avec nous, au moyen à mettre en pour que la vie continue. Il faut continuer à alimenter le territoire et dans des meilleures conditions de sécurité et de sûreté.

Une enquête technique est en cours afin de déterminer les causes précises de cet accident.