17 ans après la disparition d’Aimé Césaire

Né à Basse-Pointe le 26 juin 1913, Aimé Césaire est une figure de l’histoire de la Martinique, tant par son engagement littéraire que politique. Élu maire de Fort-de-France et député en 1945, il joue un rôle important dans l’adoption de la loi de départementalisation des Antilles françaises en 1946.

Un maire au service des plus démunis

À la tête de la mairie de Fort-de-France, Aimé Césaire fait face aux nombreux défis de l’après-guerre, notamment l’exode rural de l’époque. Il accompagne la création de nouveaux quartiers populaires comme Trénelle et mène une politique d’embauche municipale pour lutter contre la misère.

Dans les années 1970, le Martiniquais donne une impulsion à la vie culturelle foyalaise. Il est à l’origine du festival culturel de Fort-de-France et de la création du Sermac, deux institutions emblématiques qui valorisent la culture martiniquaise.

Un demi-siècle d’engagement public

Aimé Césaire met un terme à sa carrière parlementaire en 1993, et quitte la mairie de Fort-de-France en 2001.

Sa disparition le 17 avril 2008 donne lieu à des obsèques nationales en Martinique, en présence de nombreuses personnalités françaises telles que Jacques Chirac ou encore Nicolas Sarkozy. Une foule immense l’accompagne jusqu’à sa dernière demeure, au cimetière de la Joyaux.

En avril 2011, l’hommage national se prolonge avec la pose d’une plaque à son nom dans la crypte du Panthéon à Paris, une reconnaissance de son travail acharné pour les Martiniquais.

Ce jeudi matin, l'actuel maire de Fort-de-France, Didier Laguerre, a rendu hommage à son illustre prédécesseur. Avec le maire, des élus de la ville et des membres du Parti Progressiste Martiniquais se sont recueillis sur la tombe du chantre de la Négritude à la Joyau.