À l'hôpital de Trinité, une assemblée générale en présence du député Marcelin Nadeau
À la suite des conditions difficiles de travail décrites par le personnel de santé de l’hôpital Louis Domergue, à Trinité, le député de la circonscription du Nord, Marcellin Nadeau, s’est rendu, ce lundi 7 octobre, dans l’établissement où il a participé à une assemblée générale.
Une assemblée générale s’est tenue, ce lundi 7 octobre, à l’hôpital Louis Domergue de Trinité, entre le personnel hospitalier de l'établissement et le député Marcellin Nadeau.
Cette rencontre a permis de faire le point sur la situation des services, d’échanger sur les difficultés rencontrées, et de discuter du non-respect du protocole d’accord Patrick Doré.
Ce protocole avait été établi à l’issue de deux ans de grève menée par le syndicat UGTM Santé et le personnel de l’établissement hospitalier, initié en septembre 2020.
Des conditions de travail « inacceptables »
Ce protocole visait principalement à doter l’hôpital de moyens matériels et humains supplémentaires pour rénover et humaniser les services, tout en prévoyant la reconstruction du centre hospitalier de Trinité sur un nouveau site, celui de Desmarinières. Le projet prévu pour 2027 a pris du retard.
Steve Pivaty, représentant de l’UGTM Santé, qui travaille aux urgences de nuit depuis 32 ans, a décrit une situation intolérable.
Nos conditions de travail sont inacceptables. Il manque des lits dans l’établissement. Ce n’est pas normal que des personnes âgées de 90 ans ou plus restent 24 à 48 heures dans un couloir, sous des néons lumineux, allongées sur des brancards.
Une urgence médicale et humaine
Marcellin Nadeau, député du Nord, a souligné l’urgence d’avancer sur ce projet, tant pour la population que pour le personnel hospitalier.
Le projet médical doit être amélioré de façon globale, en commençant par la rénovation de l’existant, puis par la reconstruction de l’hôpital. Bien que le directeur nous ait donné des garanties lors d’une précédente visite avec mes collègues députés Giovanni William et Jean-Philippe Nilor, il reste encore beaucoup à faire. Le retard dans les travaux a des conséquences graves, notamment sur la capacité d’accueil. C’est une situation extrêmement préoccupante.
Marcellin Nadeau devrait rencontrer la direction d’ici la fin du mois d’octobre pour discuter de ces problématiques.
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