Village de l’enfance : clap de fin de la troisième édition
À l’occasion de la Semaine des droits de l’enfant, l’association Santé et Résilience, membre du réseau “Club UNICEF France”, a organisé une journée dédiée aux familles à Case-Pilote. Entre conférences, stands d’information et animations, l’événement a réuni près d’une centaine de participants ce dimanche 23 novembre.
La troisième édition du Village de l’enfance s’est tenue dimanche 23 novembre, sur la place Gaston-Monerville de Case-Pilote. Tout au long de la journée, parents et enfants ont pu profiter d’ateliers, de jeux d’antan et de différents espaces d’échanges.
Cette année, une attention particulière a été portée à plusieurs thèmes dont la parentalité, la santé mentale, l’illettrisme ou encore la lutte contre la délinquance, grâce à une quarantaine de stands mobilisés.
Informer les jeunes pour renforcer leur autonomie
La présidente de l’association Santé et Résilience, Déborah Lenogue, a rappelé leur démarche :
On essaye de pas être là où tout le monde se trouve. Quand on s'appelle santé, résilience et qu'on parle de délinquance, généralement, les gens, ça les fait tiquer, mais c'est pas votre domaine, etc. Mais nous, on a une vision holistique de la santé, la vision OMS, en fait. L'organisation mondiale de la santé définit la santé, pas seulement comme le bien-être physique, mais aussi le bien-être mental. Et la santé aussi, sur le plan social, les liens qui nous unissent avec le reste de la société doivent être sains. Donc, on va parler de violences intrafamiliales, on va parler de bandes organisées et de délinquance armée. Et ça a toute sa logique dans notre approche holistique de la santé.
L’un des objectifs de la journée était également de sensibiliser les plus jeunes, en leur apportant des repères fiables sur des sujets parfois complexes. Déborah Lenogue insiste sur l’importance d’un accès clair et structuré à l’information:
La désinformation, c'est un fléau. Avec les réseaux sociaux qui diffusent tout et son contraire, il faut savoir choisir l'information. Donc, on les guide aussi à travers toutes les infos qu'ils reçoivent en masse pour pouvoir discerner ce qui est bon, ce qui est juste, en parler avec les adultes, promouvoir ce qu'on appelle le libre arbitre chez eux et faire en sorte qu'ils participent pleinement à la construction du projet social.
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