[VIDÉOS] Vie chère : le RPPRAC se dit « prêt à frapper partout jusqu’à obtenir gain de cause »

Par 10/09/2024 - 13:55 • Mis à jour le 10/09/2024 - 18:54

Alors que deux hypermarchés sont à nouveau bloqués ce mardi matin (10 septembre), le Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources et Afrocaribéens (RPPRAC) s’est exprimé sur le marché de Dillon sur ses actions et les prochaines étapes de son combat.

    [VIDÉOS] Vie chère : le RPPRAC se dit « prêt à frapper partout jusqu’à obtenir gain de cause »
Les trois représentants du RPPRAC

La première conférence de presse du RPPRAC était organisée ce matin à 10h sous le marché de Dillon.

Le Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources et Afrocaribéens à l'initiative du mouvement contre la vie chère et d’une série d’actions initiées depuis son injonction du 1er septembre à aligner les prix sur ceux de l'Hexagone, a fait le point sur son combat.

Représentée par Rodrigue Petitot, son président, Aude Goussard, sa secrétaire et Gladys Roger, sa trésorière, l’association est notamment revenue sur les raisons de son départ de la table ronde du 5 septembre en Préfecture.

 

Elle a également dénoncé l'arrestation d'un de ses membres au Lorrain et a évoqué les suites données au mouvement dans les prochains jours, sans dévoiler la stratégie, comme le précise Gladys Roger.

La mobilisation perdurera, s'étendra et s'intensifiera certainement avec le nombre de personnes qui nous rejoindront. Nous avons effectivement promis de ne pas bloquer toute la population martiniquaise, en tout cas, dans un premier temps. Mais s'il faut en arriver là, nous en arriverons là aussi. L'essentiel est que la pression fonctionne suffisamment pour que tout le monde revienne à la raison. Si nous ne bloquons pas la population martiniquaise, il faut attaquer les personnes qui, pour l'instant, refusent d'aller plus loin que 2 500 produits et 20 à 25%. Il s'agit du SDGA (le Syndicat de la Grande Distribution Alimentaire). Étant donné que ce sont des groupes qui ont énormément d'entreprises composant le tissu martiniquais, le terrain de jeu est vaste et ouvre place à toute l'imagination qu'on peut avoir. Il suffit juste d'avoir de l'effectif et des techniques qu'on ne dévoilera pas, évidemment, pour que, finalement, ils soient paralysés.

Rodrigue Petitot confirme que les « actions ont été intensifiées ».

Au début, on était pas sur des blocages mais sur des opérations caddies. Et c’est avec les opérations caddies qu’ils finissent par fermer. Mais, il faut qu’ils comprennent que de blocages tournants, on va passer sur du fixe. Ce n’est pas parce qu’ils nous ont concocté une pseudo réunion jeudi, qu’on va se calmer. Le combat, c’est jusqu’à obtention de gain de cause. Et quand on aura obtenu gain de cause, chaque soldat pourra regagner sa famille. Pour l’instant, nous sommes sur un terrain de guerre, la Martinique est un terrain de guerre, on peut frapper partout, n’importe où à n’importe quel moment 

Aude Goussard assure, de son côté, que le problème de la vie chère « peut se régler sans violence car il s’agit d’équité et de justice sociale ».

Nous ne sommes vraiment pas partis pour aller des actions violentes mais nous allons accentuer le mouvement.

Ce mardi matin, les hypermarchés Carrefour Cluny à Schoelcher et Océanis au Robert ont été bloqués par les militants du RPPRAC, à l'aide de palettes, de poubelles et de détritus divers érigés à l'entrée du parking.  

Après la première table ronde, le préfet a annoncé un deuxième rendez-vous, ce jeudi 12 août, en préfecture. 


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