Un syndicaliste se bat pour faire reconnaître le harcèlement moral dont il a été victime
Gabriel Jean-Marie, le secrétaire général de la CGTM, continue son combat pour faire reconnaître les actes de harcèlement moral dont il a été victime et pour lesquels il a porté plainte. Désormais retraité depuis deux mois, son recours en appel était l'objet d'une conférence de presse ce matin (jeudi 29 avril).
Enseignant à la retraite depuis deux mois, Gabriel Jean-Marie avait porté plainte en décembre 2017 suite aux agissements de son chef d’établissement qui ralentissaient notamment l’évolution de sa carrière.
Cette plainte a été classée sans suite par le parquet de Fort-de-France, mais Gabriel Jean-Marie a fait appel de cette décision, et il devrait connaître le jugement le 11 mai prochain. Dans l'attente, il a souhaité exprimer les difficultés que de nombreux salariés rencontrent en Martinique pour obtenir gain de cause en cas de harcèlement :
Avant de déposer plainte, je me suis d'abord tourné vers ma hiérarchie, c'est-à-dire le rectorat, et je n'ai reçu aucune réponse. Ce qui m'a conduit à saisir la justice. Les griefs que j'ai à l'encontre de ce chef d'établissement c'est la discrimination syndicale, le délit d'entrave à l'exercice du droit syndical, et le harcèlement moral
Selon son avocat, maître Georges Emmanuel Germany, ce harcèlement s'est accentué à l'issue des événements de février 2009, avec des mesures de rétentions et de sanctions déguisées. Il déplore également que dans cette affaire, seuls trois de ses collègues aient été entendus par les enquêteurs, malgré de longues années de service :
Ses collègues ont suivi une carrière normale, avec des formations, et des progressions de carrière, et lui, il est resté bloqué. On ne lui a pas permis d'évoluer, on a entravé sa carrière et porté atteinte à sa santé
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