L'immigration haïtienne au coeur des débats
Par Karl LORAND
27/08/2015 - 17:46
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:32
Martinique
La problématique de l’immigration haïtienne est au centre de rencontres et d’échanges organisée depuis deux jours en Martinique par l’ASSOKA.
L’association solidarité Karayib - l’ASSOKA - organise depuis deux jours
des rencontres et des échanges entre les membres de la communauté
haitienne de martinique, le Collectif Haiti de France et le GARR (le
Groupement d’Appui aux Rapatriés et aux Réfugiés).
Ils ont au total 3 jours pour faire le point sur la situation des haitiens de Martinique. De nombreuses problématiques sont abordées : leurs difficultés, les problèmes administratifs qu’ils rencontrent ici ou encore quand ils souhaitent retourner dans leur pays. "Il y a vraiment un intérêt à échanger sur la situation. L'idée est de vraiment pouvoir être en contact régulier avec les associations ici", a précisé Mathilde Ory, coordinatrice du Collectif Haïti de France qui a pour mission de mettre en réseau les acteurs de la solidarité envers Haïti.
Sensibiliser l'opinion publique à la question de "dénationalisation des Haïtiens de République - Dominicaine
L'autre objectif est de sensibiliser l’opinion publique martiniquaise à la question de « dénationalisation » des haitiens de République-dominicaine. Une situation dramatique que certains haïtiens qualifient même de discriminatoire."En ce qui concerne la question de la dénationalisation des dominicains d'origine haitienne je pense que les vrais motifs concernent la question de couleur... Les dominicains eux même ont rêvé d'avoir un pays plus ou moins métis... pour ne pas dire blanc !" se désole Angie Lee Gardy-Petit, membre du GARR. Elle déplore également une trop faible implication des différents gouvernements.
La situation des haïtiens en Martinique
Au programme de ces débats, il est également prévu d'aborder la question de la situation des haïtiens en Martinique. "Nous savons que les haïtiens en territoire français sont en grande difficulté. D'après les échos que nous avons il y a des choses qui se passent en Martinique et qui sont un peu inquiétantes ! Il y a des expulsions qui se font sans jugement devant le tribunal" précise Angie Lee Gardy-Petit qui estime que pour"pour limiter ce type de cas il faut regrouper, fédérer la communauté haïtienne".
Audrey Ollon et Cédric Catan
Ils ont au total 3 jours pour faire le point sur la situation des haitiens de Martinique. De nombreuses problématiques sont abordées : leurs difficultés, les problèmes administratifs qu’ils rencontrent ici ou encore quand ils souhaitent retourner dans leur pays. "Il y a vraiment un intérêt à échanger sur la situation. L'idée est de vraiment pouvoir être en contact régulier avec les associations ici", a précisé Mathilde Ory, coordinatrice du Collectif Haïti de France qui a pour mission de mettre en réseau les acteurs de la solidarité envers Haïti.
Sensibiliser l'opinion publique à la question de "dénationalisation des Haïtiens de République - Dominicaine
L'autre objectif est de sensibiliser l’opinion publique martiniquaise à la question de « dénationalisation » des haitiens de République-dominicaine. Une situation dramatique que certains haïtiens qualifient même de discriminatoire."En ce qui concerne la question de la dénationalisation des dominicains d'origine haitienne je pense que les vrais motifs concernent la question de couleur... Les dominicains eux même ont rêvé d'avoir un pays plus ou moins métis... pour ne pas dire blanc !" se désole Angie Lee Gardy-Petit, membre du GARR. Elle déplore également une trop faible implication des différents gouvernements.
La situation des haïtiens en Martinique
Au programme de ces débats, il est également prévu d'aborder la question de la situation des haïtiens en Martinique. "Nous savons que les haïtiens en territoire français sont en grande difficulté. D'après les échos que nous avons il y a des choses qui se passent en Martinique et qui sont un peu inquiétantes ! Il y a des expulsions qui se font sans jugement devant le tribunal" précise Angie Lee Gardy-Petit qui estime que pour"pour limiter ce type de cas il faut regrouper, fédérer la communauté haïtienne".
Audrey Ollon et Cédric Catan
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