Les négociations sont suspendues dans le conflit du SMTVD

Par 07/10/2025 - 17:25 • Mis à jour le 07/10/2025 - 17:30

Les discussions entre les agents grévistes et la direction du SMTVD ont achoppé ce mardi à midi (7 octobre 2025).

    Les négociations sont suspendues dans le conflit du SMTVD

Pour l'instant, les déchetteries de Martinique et la collecte des ordures fonctionnent normalement. Néanmoins les négociations en cours entre le syndicat CGTM-FSM-FA-FPT et le président du SMTVD ont tourné court.

L'organisation syndicale indique ne pas avoir reçu des documents concernant certains embauches au sein de la structure :

Nous avons demandé à l'édilité des documents concernant la stagérisation des agents, pour vérification, mais nous n'avons rien reçu. Nous avons appris qu'il y a eu des stagérisations de membres de famille de politiciens et des cadres administratifs du SMTVD, dont le dernier stagérisé qui a un jour d'ancienneté dans la structure

La réponse de Belfort Birota

Le président du SMTVD, Belfort Birota, estime quant à lui qu'il ne peut pas répondre favorablement aux demandes des grévistes :

J'ai expliqué à ce syndicat que compte tenu des restrictions budgétaires, je ne suis pas en état de reconduire la CDD. En plus, mon budget est très serré. J'ai perdu des subventions, 8 millions de fonds européens. Donc, j'ai l'obligation, en tant que président, de garder mes comptes en équilibre. C'est pourquoi les CDD que nous avons employé, c'était pour répondre à un besoin ponctuel et impérieux. Ces postes-là ne sont plus nécessaires. Ils m'ont donné l'impression d'avoir compris ce que je disais. Ça a dérapé lorsque l'un des syndicalistes a insisté pour que je recrute trois de leurs enfants. Ils sont trois, chacun a un enfant. Moi, j'ai trouvé ça particulièrement maladroit. Je vous dis que personnellement, je ne suis pas là pour répondre, n'est-ce pas, aux besoins des syndicats en termes privés, en termes particuliers, mais que je maintiens ce que j'ai dit : je ne peux plus recruter de CDD

Belfort Birota s'en remet désormais à une médiation du préfet de Martinique. Il assure que les bases de revendication ne sont pas d'ordre syndical.

Les grévistes n'ont pas encore fait connaître la forme que prendra leur mobilisation après cette rupture du dialogue.


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