Le tourisme martiniquais en quête d'un nouveau souffle !
Par Karl LORAND
03/02/2015 - 13:31
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40
Martinique
Le Tourisme martiniquais a besoin d'un nouveau souffle ! C’est le constat dressé par la note n°307 de l’IEDOM sur la place du tourisme dans l'économie Martiniquaise.
Le Tourisme martiniquais a besoin d'un nouveau souffle ! C’est le constat
dressé par la note n°307 de l’IEDOM sur la place du tourisme dans
l'économie Martiniquaise. Selon l’Institut d’Emission
des Départements d’Outre-Mer, ce secteur
ne représenterait pas plus de 4% de l’activité économique
globale de notre île à l'heure actuelle.C’est l’un des premiers constats
dressé par l’IEDOM dans cette étude : le poids de
l’industrie touristique est encore en repli significatif par rapport au
début des années 2000.
La baisse de la fréquentation hôtelière, l’évolution des besoins et l’apparition de nouvelles destinations n’ont fait que confirmer une désaffection qui pèse lourdement sur la santé financière des entreprises.
En 2013, 80% des touristes de séjour venaient de l’Hexagone, une dépendance qui rend vulnérable l'offre touristique qui est déjà marquée par une forte saisonnalité.
De plus, les difficultés de la filière hôtelière sont - elles aussi - persistantes. En Martinique, près d’un tiers de la capacité d’accueil a ainsi été perdue en moins d’une quinzaine d’années. Pourtant, il reste difficile de remplir les 3388 chambres disponibles ! Les visiteurs privilégient les séjours chez les proches ou encore les locations. De ce fait, les écarts de performance constatés entre la Martinique et les destinations voisines restent importants, tant en ce qui concerne le taux d’occupation que le chiffre d’affaires moyen par chambre.
Pour améliorer ces performances, les enquêteurs de l’IEDOM recommandent donc de choyer la clientèle traditionnelle tout en satisfaisant des demandes plus diversifiées. Un double objectif qui ne semble pas facile à atteindre !
Audrey Ollon et Dominique Girault
La baisse de la fréquentation hôtelière, l’évolution des besoins et l’apparition de nouvelles destinations n’ont fait que confirmer une désaffection qui pèse lourdement sur la santé financière des entreprises.
En 2013, 80% des touristes de séjour venaient de l’Hexagone, une dépendance qui rend vulnérable l'offre touristique qui est déjà marquée par une forte saisonnalité.
De plus, les difficultés de la filière hôtelière sont - elles aussi - persistantes. En Martinique, près d’un tiers de la capacité d’accueil a ainsi été perdue en moins d’une quinzaine d’années. Pourtant, il reste difficile de remplir les 3388 chambres disponibles ! Les visiteurs privilégient les séjours chez les proches ou encore les locations. De ce fait, les écarts de performance constatés entre la Martinique et les destinations voisines restent importants, tant en ce qui concerne le taux d’occupation que le chiffre d’affaires moyen par chambre.
Pour améliorer ces performances, les enquêteurs de l’IEDOM recommandent donc de choyer la clientèle traditionnelle tout en satisfaisant des demandes plus diversifiées. Un double objectif qui ne semble pas facile à atteindre !
Audrey Ollon et Dominique Girault
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