Le barrage filtrant a été levé !

Par 20/08/2015 - 13:48 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:32

Les agriculteurs et éleveurs martiniquais - qui étaient mobilisés depuis ce lundi à l'entrée du Port de la Pointe des Grives - ont levé leur barrage filtrant ce mercredi soir après avoir signé un peu plus tôt dans la soirée un protocole d'accord en 6 points.

    Le barrage filtrant a été levé !
Le barrage filtrant mis en place par des éleveurs martiniquais a été levé hier soir après la signature d'un protocole d'accord en six points. C'est là une bonne nouvelle, après 3 jours de conflit et 2 jours de discussions avec les différents acteurs de la filière élevage. Le protocole prévoit aussi un calendrier de poursuite des négociations au Conseil Régional; toutes les parties sont visiblement motivées à ce que ce dossier avance.
"La grande distribution s'est engagée à entrer dans la discussion convenablement pour que nous puissions trouver un accord sur la rémunération du produit et que le consommateur ne soit pas pénalisé. Le président de Région s'est engagé à ce que les différents points soient réglés" a indiqué Alex Vélayoudon, porte - parole de l'intersyndicale OPAM FDSEA CDJA.

L'intersyndicale OPAM-FDSEA-CDJA des éleveurs et la grande distribution, ont pu établir un dialogue concret avec une échéance fixée à fin septembre. Pour cela plusieurs réunions de travail sont prévues. Ce lundi, les 3 ateliers concerneront le quotidien des exploitants ainsi que les questions de financement et d'endettement. En points majeurs on retrouve la production et la commercialisation des produits. Le fil conducteur de ces séances a déjà été établi afin que ces dernières soient concrètes et efficaces. "Nous essayerons au mieux de rendre notre bilan assorti d'un délai de réalisation au 30 septembre prochain." a indiqué Catherine Conconne.

"La production locale ne peut pas couvrir le besoin martiniquais "

Pour la grande distribution, la demande en viande dépasse largement l'offre de la production locale. En Martinique, les besoins avoisinent les 25 000 tonnes alors que les éleveurs ne peuvent fournir que 6% de la demande. "La production locale ne peut pas couvrir le besoin martiniquais " a rappelé Alex Alivon représentant de la grande distribution; "Si on importe pas les consommateurs auront un problème."
a t-il complété.

Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville








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