Le 1er mai des syndicats

Peu avant 10 heures, quelques centaines de manifestants, 600 selon la police, sont partis de la maison des syndicats. L'objectif : réclamer plus de justice pour les travailleurs.

Dans le cortège, les organisations syndicales traditionnelles, l'UGTM, la CGTM ou encore la CDMT. Elles ont notamment réclamé plus de moyens pour l’hôpital et la réintégration des soignants suspendus. Pour Philippe Pierre-Charles, de la CDMT, ce rendez-vous du 1^er mai est en effet incontournable, tout particulièrement après ces deux dernières années de crise.

C'est très important que nous soyons là. Même si le mouvement ouvrier n'est pas au mieux de sa forme, Emmanuel Macron a déjà fait des annonces inquiétantes et nous devons rester mobilisés. Le combat continue.

Chlordécone, suspension des soignants ou encore pouvoir d’achat, toutes ces problématiques étaient au cœur des revendications. Celles portées par les enseignants aussi, notamment via le SNES-FSU et sa secrétaire académique, Valérie Vertale-Loriot :

Pour la FSU c'est toujours important d'être là le 1er mai. C'est une date qui rassemble les travailleurs. En particulier cette année après la réélection d’Emmanuel Macron qui a déjà maltraité les enseignants durant son premier quinquennat avec la réforme des lycées et des suppressions de postes. Nous préparons aussi le troisième tour social que représenteront les législatives le mois prochain.

Outre les syndicats et les associations féministes comme Culture Égalité et l’Union des Femmes de la Martinique (UFM), des citoyens lambda ont également manifesté. C'est le cas de ce papa venu avec ses 4 enfants :

On ne fera pas tout le défilé, mais c'est important pour moi de les sensibiliser à cette journée particulière pour la défense des droits de tous les travailleurs. C'est aussi ça, la mission des adultes.

En queue de cortège, se trouvaient les militants de divers partis politiques tels que Péyi’a, le PPM, ou encore la France Insoumise.