Grève des agents municipaux au Prêcheur, toujours pas d’issue en vue
Pas d’avancée dans les discussions entre le maire du Prêcheur et les agents municipaux en grève depuis trois semaines. Ce mercredi matin (16 juillet), un point sur le conflit était réalisé à la Maison des Syndicats, à Fort-de-France.
Toujours pas d’issue en vue dans le conflit qui affecte les services municipaux du Prêcheur depuis le 23 juin dernier.
Blocages, opérations escargot et séances de négociations n’ont, jusqu’ici, pas permis de trouver un accord entre le maire et les grévistes de la CGTM-SOEM
Au centre du litige, l’inadéquation entre les accords passés par la mairie et l’Etat pour contenir les dépenses de la commune et les demandes des agents, que ce soit en matière de salaire ou de contractualisation.
Ce mercredi matin (16 juillet), un point sur le conflit était réalisé à la Maison des Syndicats, à Fort-de-France, pour examiner les recours restants.
« Nous allons passer à la vitesse supérieure »
Rose Marie Massée, secrétaire générale CGTM SOEM Martinique, a fait le point sur la situation et sur les actions à venir.
Nous sommes face à un maire qui ne nous apporte aucune solution, qui ne se préoccupe pas de son personnel alors qu'il est garant de la santé, de la sécurité des agents. Il n'est même pas conscient que le service public est à l'arrêt chez lui. Il nous dit qu'il a des difficultés financières, qu'il y a un déficit de 2,4 millions en fonctionnement. Mais ce n'est pas de la faute du personnel. Ce n'est pas au personnel du Prêcheur de payer la mauvaise gestion de la ville alors qu'ils étaient censés sortir la tête de l'eau avec un plan Cocarde. Au contraire, ils se sont enfoncés. Ils disent que c'est de la faute de l'opposition. Donc aujourd'hui, nous allons passer à une vitesse supérieure. Ce matin, on a fait l'opération molokoy et on va bientôt publier une lettre ouverte à ce monsieur pour lui demander de revenir à la table des négociations avec une proposition décente. Ils ont quand même signé un protocole visé du contrôle de légalité. Prochaine étape, on espère que le préfet va nous recevoir pour qu'on puisse essayer de trouver une sortie de crise avec la ville du Prêcheur. Et puis, bien évidemment, on va intensifier les actions sur la ville du Prêcheur.
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