Face à l'échec des NAO, des salariés de "Fontaine Didier" rentrent en grève
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
19/05/2016 - 00:08
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21
Martinique
Seize salariés de l'usine d'embouteillage d'eau gazeuse "Fontaine Didier" ont entamé mercredi 18 mai 2016 une grève après l'échec des négociations annuelles obligatoires (NAO). Ils réclament une revalorisation de leurs salaires de 100 euros par mois et une prime annuelle de 600 euros.
Seize des salariés de l'usine "Fontaine Didier", affiliés à la CGTM,
observent depuis mercredi matin (18 mai 2016) un mouvement de grève. Il
fait suite à l'échec des négociations annuelles obligatoires. Ils ont
érigé un barrage à l'entrée de l'usine pour en interdire l'accès.
"Nous demandons cent euros sur notre salaire mensuel et une prime annuelle de six cents euros, mais c'est à négocier", selon un délégué syndical qui exprime son ras-le-bol face à "une direction qui, chaque année, veut nous imposer sa proposition de revalorisation salariale. On en a marre !".
"Le patron veut nous donner une augmentation de 1% sur notre salaire", dit-il. "Mais qu'est-ce que c'est que 1% d'augmentation sur notre salaire. C'est rien".
Pour ces grévistes, leur usine est le "number one de la Caraïbe". "Je vois comment ça fonctionne. On n'arrive pas à remplir le dépôt, c'est une entreprise qui fonctionne". Et il n'est pas question de nous faire manger cela chaque année".
Un mouvement de grève qui semble avoir surpris la direction alors que les négociations se poursuivaient la veille encore.
Jean-Philippe Ludon avec Peggy Saint-Ville
@jpludonrci
"Nous demandons cent euros sur notre salaire mensuel et une prime annuelle de six cents euros, mais c'est à négocier", selon un délégué syndical qui exprime son ras-le-bol face à "une direction qui, chaque année, veut nous imposer sa proposition de revalorisation salariale. On en a marre !".
"Le patron veut nous donner une augmentation de 1% sur notre salaire", dit-il. "Mais qu'est-ce que c'est que 1% d'augmentation sur notre salaire. C'est rien".
Pour ces grévistes, leur usine est le "number one de la Caraïbe". "Je vois comment ça fonctionne. On n'arrive pas à remplir le dépôt, c'est une entreprise qui fonctionne". Et il n'est pas question de nous faire manger cela chaque année".
Un mouvement de grève qui semble avoir surpris la direction alors que les négociations se poursuivaient la veille encore.
Jean-Philippe Ludon avec Peggy Saint-Ville
@jpludonrci
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