Des avancées, mais toujours pas de sortie de crise chez Transagglo
Ce mercredi matin (30 avril), la CGTM et la CGTM Transports ont tenu une conférence de presse à la Maison des Syndicats, à Fort-de-France, pour faire le point sur les perturbations qui secouent actuellement le secteur du transport de passagers.
Depuis plusieurs semaines, deux mouvements sociaux compliquent sérieusement les déplacements des usagers.
D’un côté, les salariés de Blue Lines sont en grève depuis le 28 mars pour dénoncer le non-respect d’un protocole d’accord signé il y a un an portant notamment sur des questions de sécurité avec Martinique Transport.
De l’autre, les employés de Transagglo sont mobilisés depuis le 11 avril, après l’échec des négociations annuelles obligatoires.
Une nouvelle rencontre cet après-midi
Christophe Rosamont, délégué syndical CGTM Transagglo, fait le point sur l’évolution de la situation.
Nous sommes toujours bloqués sur le point d'échec des NAO qui a été caduque le 11 avril, jour où nous sommes entrés en grève. Aujourd’hui, on ne va pas dire qu'on n'a pas fait d'avancées. On a essayé de faire des avancées et d'échanger avec le patron. Aujourd'hui, nous bloquons sur le 13ème mois. Nous avons essayé de faire un pas en disant que nous voulons retirer la prime de 1 600 euros qu'on a comme acquis depuis l'accord de 2023 et la faire passer en 13ème mois pour de faciliter l'échange entre salariés et employeurs, afin de permettre les usagers de circuler. Mais c'est un peu compliqué. Ils nous disent que pour cette prime-là, il faut que tous les acteurs soient autour de la table. Aujourd’hui, c’est Transagglo qui est en grève, l’accord peut se signer chez Transagglo. Nous regardons comment nous allons faire afin de trouver un arrangement pour sortir de ce conflit qui perdure depuis deux semaines.
Une nouvelle rencontre est prévue ce mercredi après-midi (30 avril) entre les salariés et la direction.
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