« Bloquons tout » : près de 500 manifestants mobilisés à Fort-de-France
La mobilisation citoyenne du 10 septembre, qui a rassemblé près de 500 personnes à Fort-de-France selon la police, a été marquée par un blocage à l’entrée du CHUM, une opération molokoï sur l’autoroute et un rassemblement devant la préfecture à Fort-de-France.
La mobilisation citoyenne « Bloquons tout » a réuni près de 30 000 manifestants en France hexagonale.
En Martinique, la mobilisation a été plus timide avec moins de 500 manifestants à Fort-de-France selon la police.
Mais les syndicats Force Ouvrière et CGTM ont tenu tout de même tenu à marquer le coup avec le blocage de l’entrée du CHUM ou encore cette opération molokoï sur l’autoroute.
Ils se sont ensuite réunis devant la préfecture.
« Le peuple doit se mettre debout »
Parmi les participants, des syndicalistes, des retraités, des travailleurs qui ont répondu présents à l'appel de la mobilisation ce 10 septembre.
Chantal est venue à la Maison des syndicats, tôt ce mercredi matin, afin de démontrer l'importance de se faire entendre.
Je me bats et je souhaite avoir un résultat assez concret pour la retraite, pour tout ce qu'ils ont mis en place. Il faut l’enlever ou bien diminuer. Il faut arrêter ça. Il faut que le peuple comprenne, qu’il se mette debout pour pouvoir avoir un résultat concret. Il faut que ça avance.
« Arrêtez de nous pressuriser »
Un résultat attendu par tous les participants à la mobilisation, comme Thierry, qui espère que les politiques ainsi que l'État prendront en compte l'action menée nationalement aujourd'hui.
On ne peut pas continuer à être autant pressurisé et laisser l'État nous faire les poches alors qu'il fait des cadeaux fiscaux aux plus riches qui distribuent des dividendes à leurs actionnaires. Nous, on nous demande de payer la facture alors que c'est l'État qui dépense. Nous, même ce qu'on n'a pas, on nous demande de le donner. Donc on finit par dire non, ça suffit. On descend de la rue pour dire aux représentants de l'État : prenez vos responsabilités, arrêtez d'être aussi dépensiers, faites des économies et arrêtez de nous vandaliser.
« Se battre pour le peuple »
Nous l'appellerons Dimitri. Accompagné de son fils, il est venu s'assurer que l'avenir de son enfant ne soit pas laissé en reste face aux décisions politiques.
Je suis là aujourd’hui pour le peuple martiniquais et pour les enfants martiniquais qui ont besoin qu’on prenne une position, pour la cause martiniquaise, pour eux. Pour leur montrer combien on est conscient qu'il faut leur faire une place propre, qu'il faut récupérer certaines choses pour qu'ils puissent vivre bien.
Entre la Maison des syndicats et la préfecture de Fort-de-France, banderoles et pancartes véhiculent le même message : il faut se battre pour le peuple.
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