Variole du singe : aucune raison de paniquer
Il ne s’agit pas d’une nouvelle maladie puisque le premier cas a été relevé en 1970, en république démocratique du Congo.
Ses symptômes : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, mal de dos, frissons, fatigue et éruptions cutanées.
En France, 5 cas ont été confirmés et 2 cas suspects ont été relevés en Guyane. André Cabié, chef du service des maladies infectieuses et tropicales du CHU, rappelle toutefois qu'il s'agit d'une maladie considérée comme bénigne.
La variole du singe n'est pas le covid ! On la connaît bien en Afrique de l'Ouest et centrale, même si c'est vrai qu'elle ne s'était jamais propagée dans le monde comme ce que l'on observe depuis quelques jours. La maladie ressemble à ce qu'était avant la variole, en moins grave, et aussi un peu à la varicelle. Une infection très commune qui guérit spontanément en 2 à 3 semaines, même s'il peut y avoir des cas plus graves chez des personnes au système immunitaire affaibli, chez les femmes enceintes, les petits enfants ...
La nouveauté, c’est toutefois que cette maladie généralement transmise par un animal, principalement des rongeurs, se transmet désormais efficacement d'humain à humain. Les modes de transmission connus sont les gouttelettes respiratoires et les lésions cutanées, qui, lorsqu’elles sont grattées, font tomber des croûtes susceptibles d’être touchées par une autre personne.
Les contaminations pourraient également avoir lieu lors d’un rapport sexuel. Le virus reste tout de même peu contagieux et rarement mortel, mais les autorités sanitaires restent vigilantes.
Les personnes de plus de 45 ans, dans certains cas de plus de 40 ans, ont reçu un vaccin contre la variole et sont globalement protégées.
Pour les autres, la Haute Autorité de Santé propose d'utiliser des vaccins de troisième génération, beaucoup mieux tolérés que les anciens, et pour tous les contacts d'un cas confirmé. Car contrairement au Covid par exemple, l'incubation est longue. Entre 6 jours et 3 semaines.
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