Une conférence pour mieux comprendre la maladie de Parkinson au Lamentin
Mieux comprendre la maladie de Parkinson, la lourdeur du handicap qu’il génère, le parcours de soins et de vie… Ces sujets ont été évoqués, samedi (12 avril), à l’IMS du Lamentin, lors d’une conférence organisée dans cadre de la Journée mondiale de la maladie de Parkinson.

Á l'occasion de la Journée mondiale de la maladie de Parkinson, une session d’information et de sensibilisation était organisée à l’Institut Martiniquais du Sport (IMS), au Lamentin.
L’objectif de cette manifestation, intitulée "conférence et partage", mieux comprendre la maladie, son fonctionnement, le rôle des traitements, les aides possibles, les bonnes pratiques qui permettent d’améliorer le parcours de soins et plus largement le parcours de vie.
En 2021, près de 12 millions de personnes étaient concernés par la maladie. Un chiffre en augmentation qui inquiète l’association France Parkinson.
En 2050, le nombre de malades devrait atteindre 25,2 millions, selon ses estimations, ce qui représenterait une hausse de 112 %.
Nos territoires d’outre-mer ne sont pas épargnés par ce fléau qui trouve son explication dans le vieillissement de la population, l’environnement ou encore l’exposition aux pesticides, comme le chlordécone, selon les experts.
« On ne parle pas assez de cette maladie »
Mylene est venue chercher des informations pour mieux comprendre la maladie :
Je suis venue chercher un complément d'information pour mieux comprendre la maladie de Parkinson et savoir si, véritablement, en dehors de l'activité physique, ce qui est logique au final, il y avait d'autres possibilités thérapeutiques pour ralentir les effets. Pas pour guérir, puisque pour l'instant on sait très bien que ce n'est pas possible, mais en tout cas pour ralentir les effets de la maladie sur un individu. Je me posais la question de savoir si c'était héréditaire, s'il était possible d'identifier un marqueur avant que les effets apparaissent. Pour l'instant, ce n'est pas encore possible. Il y a très peu de chances que ça soit héréditaire. Elle a parlé de recherches qui feraient la corrélation entre la maladie de Parkinson et le chlordécone par exemple. Donc, c'est quelque chose d'important. Je pense qu'on ne parle pas assez de cette maladie. Moi, j'y suis confrontée parce que j’ai un proche qui l’a, donc je m'y intéresse de plus en plus pour comprendre comment ça fonctionne, comment je peux l'aider et comment je peux essayer de l'aider à ralentir les effets.
S’informer sur le neurofeedback
Cette journée était aussi l’occasion pour les personnes porteuses de la maladie et leurs proches de s’informer sur les diverses prises en charges thérapeutiques possibles, comme le neurofeedback.
Les explications de Marie-Chantal Jeanne, présidente de la Fédération des praticiens de neurofeedback Antilles-Guyane :
Le neurofeedback est une neurotechnologie de pointe qui permet d'optimiser le fonctionnement du cerveau. Il suffit simplement de poser des capteurs. Vous faites un premier électroencéphalogramme avant le training. Il y a un premier tracé qui est affiché sur l'écran. Vous faites un training quand il s'agit d'une session de découverte de 15 minutes, mais si c'est une session normale, elle est de 33 minutes 30. A l'issue de ce training, vous avez une pause de deux à trois minutes et après, on fait un deuxième électroencéphalogramme. Cela nous permet de voir quelles sont les difficultés qu'a votre cerveau pour fonctionner à 100 %. Et le deuxième tracé nous permet de voir quelle a été la réactivité de votre cerveau, à quelle vitesse il s'est autorégulé et s'est optimisé. L’objectif étant de faire en sorte que les informations puissent circuler de façon rapide, de façon fluide, pour permettre d'avoir une meilleure clarté mentale.
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