La Ligue contre le Cancer tient à rassurer les patients sur leur prise en charge

Par 19/08/2021 - 12:13 • Mis à jour le 19/08/2021 - 12:39

La crise sanitaire déstructure l’offre de soins en Martinique, mais la Ligue contre le Cancer tient à faire taire certaines rumeurs de non prise en charge des patients.

    La Ligue contre le Cancer tient à rassurer les patients sur leur prise en charge

Des informations circuleraient actuellement disant que les patients atteints de cancer sont abandonnés et voient leurs soins retardés ou interrompus en raison de l'épidémie de Covid.

Dans le contexte actuel, trois spécialités restent des priorités absolues pour les soignants du CHUM : les urgences, la traumatologie et la cancérologie.

La ligue contre le cancer veut rassurer les patients et leurs familles qui s’inquiètent

Les opérations chirurgicales urgentes ne sont pas déprogrammées et font l’objet d’une réorganisation.

Toutes les prises en charge des malades de cancers et les cures sont maintenues à Clarac et au service d'hématologie de la Meynard.

Le Docteur Sylvie Merle, Vice Présidente du Comité Martinique de la ligue contre le cancer affirme que les moyens sont mis en œuvre pour la continuité des soins de ces patients prioritaires.

Des patients réticents à se déplacer

Le Dr Merle indique que les services ont en revanche observé que des patients soignés pour des cancers ne se présentent pas à leurs rendez-vous, notamment pour la chimiothérapie.

On constate parfois que les gens ont peur de venir à l'Hôpital parce qu'ils pensent qu'ils vont peut-être attraper le Covid. Tout est mis en oeuvre au CHU pour garantir la prise en charge des soins des patients atteints d'un cancer

Dr Merle recommande fortement aux patients de ne pas interrompre leurs soins et insiste sur le fait que toutes les garanties sont mises en place pour qu'ils puissent être soignés en toute sécurité, dans de bonnes conditions et sans risque de contracter le Covid.

Dr Merle précise que les familles des malades peuvent aussi accompagner leurs proches. Elles doivent se renseigner auprès des cadres de santé pour connaître le nombre de visiteurs acceptés et les horaires de visites, qui varient selon des services concernés.

 

 

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