Après le succès du Martinique Surf Pro, Basse-Pointe nouveau rendez-vous des surfeurs du monde ?
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
26/04/2015 - 19:20
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:36
Martinique
Vu au quatre coins de la planète via Canal Satellite, le Martinique Surf Pro organisé du 21 au 26 avril 2015 à Basse-Pointe semble avoir réussi son galop d'essai. Samedi après la victoire de l'Hawaïen Joshua Moniz, l'idée d'une seconde édition dès avril 2016 a paru évidente pour beaucoup. Eole et Poséidon étaient au rendez-vous pour faire que la seule épreuve caribéenne inscrite au circuit qualificatif du surf mondial en 2015 puisse être rééditée l'an prochain sur le spot de Basse-Pointe.
Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître pour les deux organisateurs
du Martinique Surf Pro 2015 qui s'est tenu du 21 au 26 avril à
Basse-Pointe (Martinique). Nicolas Clémenté et Nicolas Ursulet,
respectivement président et vice-président du Martinique Surfing avaient
le sourire aux lèvres samedi après-midi après une finale haletante
remportée par l'hawaïen de 18 ans Joshua Moniz devant le sud-africain de
21 ans Michael February (voir photo). Au terme de ce premier rendez-vous
organisé dans un pays de la Caraïbe avec l'onction de la World Surf League
(WSL), le spot de Basse-Pointe, et à travers lui, la destination
Martinique fait une entrée en fanfare dans l'univers très fermé du Surf
mondial.
L'engouement de la foule venue à Basse-Pointe pour encourager les demi-finalistes et les finalistes, celle des touristes tout au long de la semaine, le cachet d'un site un peu "roots" coincé entre hautes falaises et gros rochers d'andésite, un kiosque en forme de rotonde en bois posé au-dessus d'un socle cylindrique de pierres taillées léchées par les vagues, des cabines modulaires algeco placées à même les rochers face à la mer… Tout y a contribué...
Et puis, il y a eu ces vagues plutôt habitués à accueillir les figures des Pointois* sur leur bois flot. Des vagues dont beaucoup parmi la centaine de compétiteurs, les juges-arbitres et les représentants de la WSL ne sont pas revenus. C'est vrai que les deux Nicolas n'avaient rien laissé au hasard en travaillant depuis 24 mois à l'organisation à Basse-Pointe de cette compétition de surf. Le choix de la période de l'année, de la semaine et des dates retenues a fait l'objet d'une analyse minutieuse au préalable.
L'engouement de la foule venue à Basse-Pointe pour encourager les demi-finalistes et les finalistes, celle des touristes tout au long de la semaine, le cachet d'un site un peu "roots" coincé entre hautes falaises et gros rochers d'andésite, un kiosque en forme de rotonde en bois posé au-dessus d'un socle cylindrique de pierres taillées léchées par les vagues, des cabines modulaires algeco placées à même les rochers face à la mer… Tout y a contribué...
Et puis, il y a eu ces vagues plutôt habitués à accueillir les figures des Pointois* sur leur bois flot. Des vagues dont beaucoup parmi la centaine de compétiteurs, les juges-arbitres et les représentants de la WSL ne sont pas revenus. C'est vrai que les deux Nicolas n'avaient rien laissé au hasard en travaillant depuis 24 mois à l'organisation à Basse-Pointe de cette compétition de surf. Le choix de la période de l'année, de la semaine et des dates retenues a fait l'objet d'une analyse minutieuse au préalable.
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