600 voyageurs ont effectué la quatorzaine en centre d'hébergement

Par 22/05/2020 - 11:15 • Mis à jour le 22/05/2020 - 11:16

Le préfet et le directeur de l’ARS ont visité hier (jeudi 21 mai 2020) les différents centres d'hébergement où s’effectuent les quatorzaines. Ils ont établi un bilan positif de cette mesure.

    600 voyageurs ont effectué la quatorzaine en centre d'hébergement
Le nouveau système de quatorzaine permet aux voyageurs de choisir entre le centre d'hébergement et le domicile, ce qui n'était pas le cas auparavant

Plus de 1300 personnes arrivées, près de 600 ont choisi la quatorzaine collective en centre de confinement. Ils sont accueillis dans les hôtels Batelière à Schoelcher, Squash Hôtel à Fort de France et Bakoua aux Trois îlets. Globalement, le bilan de la quatorzaine en centre d'hébergement est plutôt bon. Au départ il y a eu quelques récalcitrants, des personnes qui ont voulu s'enfuir des centres. Mais aujourd'hui, depuis l'allègement de cette mesure qui se fait au choix (à domicile ou en centre) les personnes confinées sont plus compréhensives.

Concernant le déplacement entre les deux îles, Martinique, Guadeloupe, les voyageurs sont toujours soumis à la quatorzaine. Dès la semaine prochaine, les deux préfets travailleront à assouplir les systèmes de circulation entre les deux territoires. Ils prendront en compte le besoin des autres compagnies aériennes à reprendre leur activité. Car depuis la mi-mars seule Air France assure la navette entre la Martinique et la Guadeloupe.

Un soutien psychologique disponible

Les centres d'accueil sont tenus par des bénévoles de la protection civile. Au Squash hôtel ils sont 10 et sont tenus eux aussi à rester en quatorzaine au même rythme que les voyageurs confinés. Leur mission est multiple, accompagnement humain mais aussi soutien psychologique envers les personnes confinées.

« Nous pratiquons l'aide et l'écoute psychologique avec un personnel formé qui pourra déceler le moindre problème. Si les cas sont graves nous allons faire appel à la cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP). Nous avons beaucoup de personnes qui viennent pour des décès et cela n'est pas évident car elles viennent dans des conditions spécifiques et elles sont obligées de rester en quatorzaine en attendant que le test soit négatif avant d’aller à l'enterrement où voir leur famille », explique Line Rose Arouvel, présidente de la protection civile de Martinique.