Le maire de Sainte-Anne justifie une hausse de la taxe d'habitation face à la contestation
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
07/03/2016 - 16:33
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Martinique
Face à la contestation d'une partie de ses administrés, le maire de Sainte-Anne Jean Michel Gémieux a justifié lundi 7 mars 2016 sur RCI Martinique son projet de 12 à 23% de la taxe d'habitation dans sa commune.
Ce n'est qu'un projet mais l'intention de la majorité du conseil municipal
de Sainte-Anne d'augmenter la taxe d'habitation provoque déjà une levée de
bouclier dans une partie de la population de la commune.
Un comité de défense a ainsi vu le jour contre un projet d'augmentation de 12 à 23% des impôts locaux. Selon ce comité, une pétition a déjà recueilli 500 signatures.
Face à cette grogne, Jean-Michel Gémieux, le maire de Sainte-Anne est venu justifier ce projet. Invité ce lundi 7 mars 2016 de la rédaction de RCI Martinique, il a indiqué en substance au micro de Jean-Marc Pulvar qu'il n'y avait pas d'autres choix face aux dettes de la commune laissées par l'ancienne majorité.
Dans l'ardoise des dettes, il a relevé 2,2 millions d'euros de reste à payer à des fournisseurs quand son équipe est arrivée aux affaires. ou encore des frais d'avocats s'élevant à 19 000 euros.
Selon le maire, "il y a deux façons de considérer la gestion (d'une commune) soit on reste petit saut, soit on fait un grand saut".
Manifestement, Jean-Michel Gémieux a choisi la seconde solution tout en laissant entendre que cette hausse qui ne concerne que les impôts locaux ne serait pas pérenne. Il n'exclut pas que cette hausse soit suivie d'une baisse lors du prochain exercice.
L'intégralité de l'entretien est à écouter en podcast ou en cliquant ici.
Un comité de défense a ainsi vu le jour contre un projet d'augmentation de 12 à 23% des impôts locaux. Selon ce comité, une pétition a déjà recueilli 500 signatures.
Face à cette grogne, Jean-Michel Gémieux, le maire de Sainte-Anne est venu justifier ce projet. Invité ce lundi 7 mars 2016 de la rédaction de RCI Martinique, il a indiqué en substance au micro de Jean-Marc Pulvar qu'il n'y avait pas d'autres choix face aux dettes de la commune laissées par l'ancienne majorité.
Dans l'ardoise des dettes, il a relevé 2,2 millions d'euros de reste à payer à des fournisseurs quand son équipe est arrivée aux affaires. ou encore des frais d'avocats s'élevant à 19 000 euros.
Selon le maire, "il y a deux façons de considérer la gestion (d'une commune) soit on reste petit saut, soit on fait un grand saut".
Manifestement, Jean-Michel Gémieux a choisi la seconde solution tout en laissant entendre que cette hausse qui ne concerne que les impôts locaux ne serait pas pérenne. Il n'exclut pas que cette hausse soit suivie d'une baisse lors du prochain exercice.
L'intégralité de l'entretien est à écouter en podcast ou en cliquant ici.
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