Le GIP anti-sargasses disposera d’un budget de fonctionnement de 500 000 euros

Le GIP anti-sargasses entre dans une nouvelle phase. L’Assemblée générale d’installation s’est déroulée ce matin à la villa Chanteclerc.

Le groupement d’intérêt public, qui réunit la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), l’Etat, la Communauté d’Agglomération de du Centre de la Martinique (CACEM), l’Espace Sud et Cap Nord, doit permettre d’apporter une réponse mutualisée et structurée dans la lutte contre les sargasses.

Ce matin, le budget et l’organigramme du GIP ont été dévoilés. 500 000 euros de fonctionnement seront alloués pour la première année notamment pour se doter de locaux et de matériel. Un financement assuré à 80% par l’Etat le reste étant à la charge de la CTM et des EPCI.

Six agents doivent être recrutés pour permettre de faire fonctionner la structure.

Des questions de compétences à éclaircir

Fabien Védie, chargé de mission à la Deal et chargé de mission sargasses, a été désigné directeur par intérim du Groupement d’Intérêt Public en charge de la gestion des sargasses.

Pour la première fois, on va mutualiser sur un programme commun sur l’ensemble du territoire l’ensemble des financements propres des EPCI, de la CTM et de l’Etat. Autrefois, on avait peut-être une séparation et des financements croisés. On aura désormais un potentiel d’action qui permettra de piloter des marchés beaucoup importants que ce qui a été fait jusqu’à présent. La collecte à terre, ou à mer, ce sont des budgets à plusieurs millions d’euros qu’une commune ou un EPCI ne peut pas porter seule mais que le GIP pourra assumer

À ce stade, des questions se posent encore sur la composition des membres du GIP et les compétences dévolues à chacun.