Fort-de-France, comme près d’une centaine de mairies, hisse le drapeau palestinien
Comme près d’une centaine de communes en France, Fort-de-France a hissé le drapeau palestinien sur le fronton de sa mairie ce lundi (22 septembre), jour de la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par Emmanuel Macron.
Fort-de-France, comme près d’une centaine de mairies en France, a hissé le drapeau palestinien sur son fronton, ce lundi (22 septembre), jour choisi par Emmanuel Macron pour reconnaître officiellement l'Etat de Palestine.
Un pavoisement auquel s'est fermement opposé le ministre démissionnaire de l'Intérieur, François Bayrou.
Il avait donné instruction aux préfets de faire cesser tout pavoisement en vertu du principe de neutralité du service public, de non-ingérence dans la politique internationale de la France et du risque de « troubles graves » à l'ordre public.
Pas de commentaire de l’Elysée
A 17 heures (heures de Métropole), on comptait au moins 86 municipalités réfractaires, sur 34 875 communes.
Interrogé, l'Élysée n'a pas souhaité faire de commentaire sur le sujet.
Après Nantes, Rennes, Grigny ou Saint-Denis dans la matinée, les mairies écologistes de Besançon et Lyon ont hissé à leur tour le drapeau palestinien sur le fronton de l'hôtel de ville.
« Cette reconnaissance de l'Etat palestinien n'est pas une offense faite à Israël (...). L'absence d'État est un terreau fertile pour tous les groupes terroristes, de Daech au Hamas », a estimé le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet, cité dans un communiqué.
« Arrêtez le feu »
A Tours, le pavoisement était prévu en début de soirée. « Reconnaître l'État de Palestine (...) c'est rappeler que nulle conquête territoriale par la force ne peut être légitimée et qu'aucune paix durable ne saurait naître sans justice et réciprocité », a déclaré le maire écologiste Emmanuel Denis.
De plus petites villes comme Carhaix (Finistère), Dives-sur-Mer (Calvados) ou Grabels, près de Montpellier, ont emboîté le pas aux grandes.
« En mettant ce drapeau, nous disons arrêtez le feu, arrêtez le génocide », a déclaré à l'AFP le maire LFI de Grabels, René Revol.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.






