Condamné, Yan Monplaisir dénonce « une machine judiciaire »

Par 15/11/2023 - 19:06 • Mis à jour le 15/11/2023 - 19:13

Pour la première fois depuis son procès, le maire de Saint-Joseph a pris la parole ce mercredi soir (15 novembre), devant son comité de soutien. Il indique qu’il « se battra jusqu’au bout ».

    Condamné, Yan Monplaisir dénonce « une machine judiciaire »
Yan Monplaisir

Sous le choc au moment du procès et des réquisitions du procureur de la République, Yan Monplaisir s’est montré offensif ce mercredi soir. Sur un petit strapontin installé dans la cour de la mairie de Saint-Joseph, le premier magistrat de la commune s’est exprimé pour la première fois depuis son procès.

Il est revenu sur sa condamnation à 5 ans d’inéligibilité pour financement irrégulier de sa campagne électorale « acceptation de don en campagne électorale ». Pour rappel, Yan Monplaisir, comme son fils, a en revanche été relaxé pour les faits de « banqueroute et de blanchiment aggravé ».

Devant plus d’une cinquantaine de personnes arrivées au fur et à mesure, il a d’abord remercié tous ceux qui se sont déplacés pour le soutenir. Parmi ses soutiens notamment : Karine Mousseau, l’ancienne présidente du Comité Martiniquais du Tourisme ou encore l’artiste Guy Vadeleux, mais aussi des membres du conseil municipal vêtus d’un tee-shirt « Nou la Epi-w » ou des salariés du groupe Monplaisir.

Un « calvaire »

L’élu a longuement évoqué ses ennuis judiciaires et ce « calvaire » démarré il y a deux ans par une dénonciation sous la forme d'une lettre anonyme.

Face à cette « machine judiciaire » qui s’est enclenchée, Yan Monplaisir se demande si il gênait, s’il avait dit trop de choses, évoque, comme à l’audience, les écoutes téléphoniques dont il a fait l’objet.

Des attaques sont ciblées contre la presse, devant une foule acquise à sa cause. Ses soutiens, vent debout à ses côtés, ont pris la parole à tour de rôle.

Rappelant avoir fait appel, l’élu indique qu’il se « battra jusqu’au bout » pour laver son honneur.

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