Une cinquième mise en examen dans le dossier du CEREGMIA
Par Karl LORAND
03/02/2016 - 13:36
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:25
Martinique
L'ancien directeur adjoint du laboratoire de recherche de l’université Kinvi Logossah a été entendu hier, mardi 2 février 2016 par la juge d'instruction. Kinvi Lgossah a pu quitter le palais de justice de Fort de France libre, mais avec toute une série de mises en examen : atteinte à la liberté d'accès aux marchés publics, recel, destruction, faux et usage de faux en écritures publiques.
La juge poursuit ses investigations dans cet épineux dossier financier;
Kinvi Logossah n’a pas été placé en garde à vue. Sans doute qu’à ce stade
de l’enquête, la magistrate a considéré qu’elle disposait de suffisamment
d’éléments pour épingler l’ancien directeur adjoint du CEREGMIA.
Son audition hier - mardi - comme celle des quatre autres personnes déjà été entendues par la section financière de la police judiciaire, devrait permettre de comprendre le véritable circuit de cette histoire de fonds européens dont il est question : comment l’argent a-t-il été utilisé ? Qui en a réellement profité ? Quelles traces dans le ou les circuits qui auraient été mis en place pour utiliser ces fonds ?
L’Europe - on s’en souvient - a exigé le remboursement des subventions attribuées à l’université : une enveloppe allant de 7 à 10 voire 14 millions d’euros.
Le dossier est très complexe, d’où le coup de main des techniciens de l’OLAF (L’Office européen de Lutte Anti Fraude) qui a la maîtrise de ces dossiers techniques. C’est d’ailleurs sur la base de son rapport que la juge prendra des décisions.
Des éléments de ces rapports qui ont peut être été pour l’instant assez compromettants pour signifier des mises en examen pour certains; non pas pour détournement de fonds mais pour escroquerie. Désormais la mission de la juge est de démêler cet épineux dossier financier.
Audrey Ollon et Jean-Marc Pulvar
Son audition hier - mardi - comme celle des quatre autres personnes déjà été entendues par la section financière de la police judiciaire, devrait permettre de comprendre le véritable circuit de cette histoire de fonds européens dont il est question : comment l’argent a-t-il été utilisé ? Qui en a réellement profité ? Quelles traces dans le ou les circuits qui auraient été mis en place pour utiliser ces fonds ?
L’Europe - on s’en souvient - a exigé le remboursement des subventions attribuées à l’université : une enveloppe allant de 7 à 10 voire 14 millions d’euros.
Le dossier est très complexe, d’où le coup de main des techniciens de l’OLAF (L’Office européen de Lutte Anti Fraude) qui a la maîtrise de ces dossiers techniques. C’est d’ailleurs sur la base de son rapport que la juge prendra des décisions.
Des éléments de ces rapports qui ont peut être été pour l’instant assez compromettants pour signifier des mises en examen pour certains; non pas pour détournement de fonds mais pour escroquerie. Désormais la mission de la juge est de démêler cet épineux dossier financier.
Audrey Ollon et Jean-Marc Pulvar
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