Martinique : l’ancien entraîneur de handball condamné à 13 ans de réclusion criminelle

Par 28/06/2025 - 07:07 • Mis à jour le 28/06/2025 - 18:43

Jean-François Guivissa, ancien agent de mairie et ancien entraîneur bénévole au club de handball de Gondeau, au Lamentin, a été condamné hier soir par la Cour Criminelle pour viol et agressions sexuelles sur des mineures de plus de 15 ans par une personne ayant autorité en tant qu’éducateur sportif, entre février 2019 et juillet 2021.

    Martinique : l’ancien entraîneur de handball condamné à 13 ans de réclusion criminelle

Après deux jours d’audience, les juges de la Cour criminelle ont rendu leur verdict hier (vendredi 27 juin), en début de soirée. Partis délibérer à 17h30, ils ont reconnu la culpabilité de Jean-François Guivissa, ancien entraîneur de handball bénévole à Gondeau au Lamentin, pour viol et agressions sexuelles sur des jeunes filles mineures au moment des faits, entre février 2019 et juillet 2021.

L’accusé a été condamné à 13 ans de réclusion criminelle. Incarcéré depuis le 27 avril 2022, au centre pénitentiaire de Ducos, il était poursuivi pour des faits concernant sept mineures, dont il était l’éducateur sportif au moment des faits. Trois d’entre elles se sont portées parties civiles, lors d’une audience publique.

Durant les débats, Jean-François Guivissa n’a pas réellement expliqué ses actes mais plutôt tenté de les minimiser, évoquant des « caresses ». Il a expliqué être « tombé des nues », en entendant parler de viol. Reconnaissant être honteux, il a, en revanche, évoqué « un flirt et un jeu de séduction », avec l’une des adolescentes.

15 ans requis par le parquet général

Au premier jour d’audience, les victimes ont détaillé « les comportements étranges » de leur entraîneur et les séquelles qui les rongent encore aujourd’hui. Hier, au 2ème jour de procès, les experts psychiatres et psychologues n’ont pas décelé de pathologies particulières mais décrit une espèce « d’anesthésie de la pensée ». L’accusé a contesté toute attirance pour les enfants ou les adolescentes.

Après deux jours de procès et l’audition des trois victimes présentes devant la cour criminelle, le parquet avait requis 15 ans de réclusion criminelle. L’accusé, défendu par Me Gaëlle Perrin, a écopé d’une peine inférieure à ce qui était demandé, mais reste en détention.

Il a 10 jours pour faire appel.


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