Le procès d'Alfred Marie-Jeanne renvoyé en septembre 2025
L'ancien président du Conseil Régional de la Martinique ne sera pas jugé ce lundi 28 avril. Presque 20 ans après l'ouverture de la procédure concernant des marchés publics pour la construction d'écoles à l'étranger, Alfred Marie-Jeanne n'a pas pu comparaître pour des raisons de santé selon sa défense.
Il faudra encore attendre pour voir Alfred Marie-Jeanne répondre aux accusations de prise illégale d’intérêt, faux et usage de faux. Ce lundi matin, l'ancien président du conseil régional devait jugé par le tribunal correctionnel de Paris.
Ses avocats ont néanmoins indiqué que le président du MIM (Mouvement indépendantiste Martiniquais), âgé de 88 ans, était souffrant et ne pouvait donc pas comparaître ce jour.
Les magistrats ont répondu favorablement à la demande de renvoi formulée par les conseils de l'octogénaire. Une expertise médicale gériatrique préalable pour évaluer sa capacité à comparaître devant le tribunal a été ordonnée.
Le procès se poursuit
En revanche, l'audience se poursuit pour Maguy Marie-Jeanne, la fille d'Alfred Marie-Jeanne et Mark Frampton, architecte et compagnon de Maguy à l'époque des faits. Les magistrats ont décidé de disjoindre les procédures.
Pour rappel, la procédure lancée en 2007 vise les marchés publics concernant la construction d'une école à la Dominique et d'une autre sur l'île de Grenade.
Ce matin, les soutiens d'Alfred Marie-Jeanne avaient appelé à se mobiliser devant le palais de justice de Fort-de-France et à Paris. Un appel assez peu suivi en Martinique.
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