La réparation pénale ou des TIG pour les mineurs

Par 17/10/2017 - 10:09 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:20

Créée en 1993, la réparation pénale a mis du temps à s'installer dans les mœurs des juridiction. Désormais, les juges y ont de plus en plus recours. 204 mineurs martiniquais ont été sanctionnés de cette façon en 2017.

    La réparation pénale ou des TIG pour les mineurs

Le service territorial de la protection judiciaire de la jeunesse informait le public sur les mesures existantes pour protéger, mais également réinsérer les jeunes délinquants.

La violence chez les jeunes est un phénomène de plus en plus présent dans notre société. Un phénomène de plus en plus marquant puisque ces actes sont enregistrés et diffusés sur les réseaux sociaux.

"La mesure de réparation est une mesure qui favorise l'apprentissage de la responsabilité. Elle consiste à proposer aux mineurs la réalisation d'une activité positive. Parfois en faveur de la victime ou d'une collectivité. C'est une mesure qui est adaptée à chaque situation, qui favorise un processus de responsabilisation qui reconnait le mineur comme un sujet de droit, responsable de ses actes. Elle lui fait prendre conscience de l'existence d'une loi et de sa victime", explique Beatrice Tony , la directrice du service territorial éducatif des milieux ouverts de la protection judiciaire de la jeunesse.

En Martinique, les juges ont de plus en plus recours à cette mesure. Au 30 septembre 2017, 204 mineurs étaient concernés alors qu'ils n'étaient que 132 en 2016 et  129 en 2015.


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