Jugé pour des faits présumés d’incitation aux émeutes, Rodrigue Petitot relaxé

Par 26/08/2025 - 13:25 • Mis à jour le 27/08/2025 - 06:05

Rodrigue Petitot a été relaxé par la justice, hier (lundi 25 août). Jugé en juillet dernier pour des faits présumés d’incitation aux émeutes en soutien à Hervé Pinto, le leader du RPPRAC a exprimé sa satisfaction par rapport à cette décision de justice.

    Jugé pour des faits présumés d’incitation aux émeutes, Rodrigue Petitot relaxé
@Mildrey Mergirie-Adele

Le leader du RPPRAC, Rodrigue Petitot, a été relaxé par la justice, hier (lundi 25 août),

Le leader du RPPRAC avait été jugé devant le tribunal correctionnel, le 16 juillet dernier, pour des vidéos TikTok réalisées en mars 2024 suite à son soutien à Hervé Pinto qui comparaissait en justice.

Entre le 10 et 15 mars 2024, des émeutes avaient embrasé le quartier de Sainte Thérèse, à Fort de France.

Poursuivi pour incitation aux émeutes et pour sa responsabilité dans les dégradations, Rodrigue Petitot a vu sa première convocation être annulée par le tribunal et la seconde prescrite car hors délai.

« Je n'ai incité personne à aucune émeute »

Cette relaxe est une victoire Rodrigue Petitot, mais il dit l’accueillir avec une certaine retenue.

C'est une relaxe que j'accueille avec stupéfaction puisque, depuis le début du combat, depuis que M. Retailleau a demandé ma judiciarisation, cette justice s'est montrée tellement injuste, tellement à la disposition des politiques qu'aujourd'hui, on sait qu'on n'a pas de justice. Donc, j'ai été très surpris. Je m'attendais à une condamnation, encore une fois. Et puis, ça a été la relaxe, puisque ça ne tenait pas, ça n'avait pas de sens. On ne peut pas accuser quelqu'un, dire qu'il a incité à des émeutes et ne pas pouvoir en dire en substance ce qu'il a dit et comment il l’a fait. Le tribunal en a été incapable pour la simple et bonne raison que je n'ai incité personne à aucune émeute. Donc, la relaxe est tombée. C'est une relaxe que j'ai accueillie avec une grande joie puisque confirmer que je suis innocent, c'est une bonne chose. C’est une décision que j'ai accueille quand même avec une certaine retenue puisqu'il y a moins de deux mois, j'ai été relaxé pour une accusation d'avoir été sur la voie publique sans permis et sans casque. Sachant que j'étais derrière chez moi, dans la cour. J’ai été relaxé. Dans la foulée, le procureur a fait appel.


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