Des peines de 6 à 8 mois de prison avec sursis pour des amateurs d'images pédopornographiques

Par 10/03/2016 - 03:51 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23

Le tribunal correctionnel de Fort-de-France a condamné, mercredi 9 mars 2016, de 6 à 8 mois de prison avec sursis trois quinquagénaires martiniquais pour téléchargement, consultation d'images pédopornographiques. Ils devront en outre se soumettre à une obligation de soin pour en finir avec leur addiction.

    Des peines de 6 à 8 mois de prison avec sursis pour des amateurs d'images pédopornographiques
Le tribunal correctionnel de Fort-de-France a condamné, ce mercredi 9 mars 2016, trois hommes âgés de 48 à 54 ans à des peines de 6 à 8 ans de prison avec sursis pour consultation et détention d'images ou de vidéos pédopornographiques.

Leur peine est assortie d'une mise à l'épreuve de 2 ans et d'une obligation de soins. Ces trois hommes vont être inscrits sur le fichier national des délinquants sexuels. Poursuivis également pour la diffusion de ces contenus, le tribunal n'a pas retenu cette qualification à leur encontre.

En mai 2015, le domicile des trois prévenus, ainsi que deux autres personnes dont le procès prévu mercredi a été reporté faute d'avocat, avait été perquisitionné par les gendarmes. Des milliers de fichiers à caractère sexuel impliquant des enfants voire des bébés avaient été découverts sur leurs ordinateurs à cette occasion.

En juillet 2015, les cinq hommes, des célibataires ou pères de famille avaient été mis en examen pour "détention, transmission et diffusion d'images et de vidéos pédopornographiques" et laissés en liberté en attendant leur procès.

Leur interpellation avait été rendue possible grâce à une coopération avec un service de la sécurité intérieure des Etats-Unis. Il avait mis à la disposition de la gendarmerie un logiciel permettant de repérer ces délinquants grâce à leurs adresses IP.

Lors de l'audience de mercredi, les trois prévenus ont manifesté des regrets voire de la honte. Certains d'entre eux interrogés sur leur comportement ont parlé de fascination, de curiosité ou d'addiction à ce type de fichiers.

Dans sa réquisition, le procureur a notamment souligné le caractère de certaines images. Il a indiqué en substance qu'il avait vite arrêté de les regarder tant elles étaient abjectes avant de réclamer six mois de prison avec sursis entre autres.
Jean-Philippe Ludon avec Cédric Catan
@jpludonrci.


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