Affaire Aude Jean-Alexis : l'intimité de l'accusé au grand jour

Par 14/09/2023 - 13:55 • Mis à jour le 15/09/2023 - 05:38

Patrick Monthieux comparaît durant 6 jours devant la cour d'assises de la Martinique pour l'enlèvement et la séquestration suivie de mort d'Aude Jean-Alexis. Au deuxième jour du procès, le tribunal s'est penché sur son intimité.

    Affaire Aude Jean-Alexis : l'intimité de l'accusé au grand jour

Un autre coin de voile s’est levé aujourd’hui sur l’accusé. La famille d'Aude Jean-Alexis, et la cour d’assises ont appris ce matin à mieux le cerner. Hier, la lecture du profil psychologique de Patrice Monthieux a indiqué qu'il est un homme très discret qui sortait peu de son domicile. 

Ce jeudi matin, les débats ont entrainé l'assistance dans son intimité. Une plongée rendue possible grâce aux différents éléments saisis dans son logement lors de perquisitions.

Inventaire de sex-toys

Des objets sur lesquels différentes marques ADN avaient été relevées dont celle de la disparue. Lors de la présentation, une experte en génétique, interrogée en visio-conférence, qui a égrainé les objets sexuels de l’accusé : une série de vibromasseurs , un fouet , des pince-tétons, une chaise sexuelle, des liens de bandages, des menottes. Un inventaire qui a provoqué de la gêne sur le banc des parties civiles.

De son côté, assis dans le box, le quadragénaire a écouté attentivement, sans sourciller et sans prêter attention aux réactions d’en face. L’experte a dévoilé les ADN de quelques femmes. Une liste sur laquelle ne figurait pas Aude Jean-Alexis, au grand soulagement dans sa famille. Elle n’aurait donc pas eu de pratiques sexuelles de ce type avec Patrice Monthieux.

Néanmoins du sang de la jeune femme a bel et bien été retrouvé sur une seule paire de menottes qui ne faisait pas partie du reste des accessoires de l'accusé.

Vidéos violentes

La matinée de ce deuxième jour de procès a démarré avec d'autres éléments marquants. L'expert en informatique chargé d’éplucher le contenu des téléphones du principal suspect a livré son analyse et quelques données troublantes. 

La cour a ainsi découvert une vidéo d’une dispute violente entre l’individu et sa petite amie de l’époque. Un enregistrement au cours duquel elle aurait été frappée et une autre vidéo, téléchargée cette fois-ci,d’une femme décapitée.

Cet après-midi, la cour entendra différents témoins dans cette enquête.


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