Zika : l'épidémie se calme en Martinique mais menace le reste du monde
Par Karl LORAND
02/09/2016 - 21:06
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:20
Martinique
Le nombre de cas de Zika a de nouveau légèrement augmenté en Martinique la semaine dernière. C’est ce qui ressort du bulletin de l’ARS. Mais globalement, dans nos iles, l’épidémie se calme. Dans le reste du monde en revanche, le Zika pourrait n’en être qu’à ses débuts.
![Zika : l'épidémie se calme en Martinique mais menace le reste du monde](https://rci.fm/sites/default/files/styles/729x40/public/zika-l-n-pidn-mie-se-calme-en-martinique-mais-menace-le-reste-du-monde.jpeg?itok=lwII8WtE)
330 : c’est le nombre de cas de Zika déclarés la semaine dernière en
Martinique. Un rebond qui ne surprend pas vraiment les autorités
sanitaires. Il pourrait être lié tout simplement à une augmentation des
consultations en cette période de rentrée.
En Guadeloupe en revanche, le nombre de malades baisse régulièrement depuis le début des grandes vacances. Globalement, l’épidémie est donc sur sa phase descendante aux Antilles.
Ce qui n’est pas du tout le cas dans le reste du monde. La revue britannique The Lancet publie une étude aujourd’hui, qui montre que le tiers de la population mondiale pourrait être exposé au virus Zika. Les continents africains et asiatiques, Inde en tête sont directement exposés puisque l’aedes peut y proliférer.
Des cas de transmission locale du virus ont été signalés récemment à Singapour. En Afrique, c’est l’Angola qui parait le plus exposé pour l’instant en raison de ses liens avec le Brésil mais Zika a déjà été repéré au Cap Vert et en Guinée Bissau.
Au total, les chercheurs parlent de 2 milliards 600 millions de personnes risquant d’être infestées par le virus. Et encore, il ne s’agirait que de l’hypothèse la moins pessimiste. Une note positive quand même dans cet inquiétant tableau : des chercheurs américains s’intéressent de près à une molécule utilisée depuis longtemps pour traiter le ténia mais qui aurait la capacité de bloquer la multiplication du virus Zika
Béatrice Vandevoorde
En Guadeloupe en revanche, le nombre de malades baisse régulièrement depuis le début des grandes vacances. Globalement, l’épidémie est donc sur sa phase descendante aux Antilles.
Ce qui n’est pas du tout le cas dans le reste du monde. La revue britannique The Lancet publie une étude aujourd’hui, qui montre que le tiers de la population mondiale pourrait être exposé au virus Zika. Les continents africains et asiatiques, Inde en tête sont directement exposés puisque l’aedes peut y proliférer.
Des cas de transmission locale du virus ont été signalés récemment à Singapour. En Afrique, c’est l’Angola qui parait le plus exposé pour l’instant en raison de ses liens avec le Brésil mais Zika a déjà été repéré au Cap Vert et en Guinée Bissau.
Au total, les chercheurs parlent de 2 milliards 600 millions de personnes risquant d’être infestées par le virus. Et encore, il ne s’agirait que de l’hypothèse la moins pessimiste. Une note positive quand même dans cet inquiétant tableau : des chercheurs américains s’intéressent de près à une molécule utilisée depuis longtemps pour traiter le ténia mais qui aurait la capacité de bloquer la multiplication du virus Zika
Béatrice Vandevoorde
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.