Un robot pour soigner le cancer de la prostate
Par Karl LORAND
12/10/2016 - 13:16
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Martinique
Le Da Vinci, c'est son nom, a été présenté mardi (11 octobre 2016) à la presse. Ce robot dont le coût est de 1,5 millions d'euros va permettre aux chirurgiens de la clinique Sainte-Marie de réaliser des opérations de grande précision sur des pathologies dégénératives comme le cancer de la prostate. L'investissement est plutôt mal accueilli par les syndicats qui ont interrompu la présentation.
La clinique Sainte-Marie a présenté son nouveau robot chirurgical hier
mardi (11 octobre 2016) à la presse. Nom de code : Da Vinci. Hyper
précis, l'appareil permet de réaliser des opérations millimétriques pour
soigner des pathologies comme le cancer de la prostate, des tumeurs des
reins ou des descentes d'organe.
"L'avantage de cette machine c'est qu'elle donne un vision 3D. Cela permet d'avoir une moblité des instruments dans le ventre équivalente à la mobilité d'une main. Il y a un rapport coût/efficacité. Vous ne prenez pas un énorme 4x4 pour traverser un petit ruisseau. C'est la même chose avec cette machine. Elle coûte cher à l'utilisation. On va l'utiliser à bon escient pour des chirurgies qui en valent la peine comme notamment le cancer de la prostate. Grâce à cette chirurgie on a de gros avantages sur la continence et la sexualité des hommes puisqu'on peut préserver les nerfs érecteurs. L'hospitalisation passe également de 10 à 3 jours", explique le docteur Denis Janelle, chirurgien urologue spécialisé en chirurgie robotique.
Le coût du robot s'élève à 1.5 millions d’euros. Une cinquantaine d’établissements français sont équipés d’un robot Da Vinci.
"Il y a un projet réel à Sainte-Marie de développer un centre de cancérologie autour du robot. Cela fait partie de la renaissance de la clinique qui s'appuie aussi sur des techniques chirurgicales hyper moderne puisque c'est le premier robot de ce type installé ici", a assuré le docteur Janelle.
Les salariés en désaccord
Les salariés mobilisés depuis plusieurs années pour le maintien de leurs conditions de travail voient d'un très mauvais oeil un tel investissement. "Aujourd'hui nous avons un ras le bol des conditions de travail dans la clinique. Nous ne renonçons pas au robot, c'est vrai que c'est une progression mais avant tout nous voulons une rénovation au niveau de la structure. Nous manquons de matériel. C'est inadmissible. On a un stress permanent, on en a assez. Quand vous pensez qu'il y a des collègues, après 38 ans de service ils touchent 1300 euros", ont dénoncé des employés affiliés à la CDMT.
Ils ont profité de la présentation du robot pour faire part de leurs griefs. Face aux salariés en colère, la direction a défendu son choix stratégique. "Cette acquisition va permettre à la clinique de lever la tête. Chaque année nous recevons une baisse de la tarification alors que nous maintenons les salaires. Dans le groupe Kapa Santé nous n'avons jamais licencié aucun personnel. Le plateau technique de la clinique Sainte-Marie sera un plateau technique optimal", a répondu fermement Henri Nagapin directeur régional du groupe Kapa santé.
Karl Lorand et Lorianne Nomel
"L'avantage de cette machine c'est qu'elle donne un vision 3D. Cela permet d'avoir une moblité des instruments dans le ventre équivalente à la mobilité d'une main. Il y a un rapport coût/efficacité. Vous ne prenez pas un énorme 4x4 pour traverser un petit ruisseau. C'est la même chose avec cette machine. Elle coûte cher à l'utilisation. On va l'utiliser à bon escient pour des chirurgies qui en valent la peine comme notamment le cancer de la prostate. Grâce à cette chirurgie on a de gros avantages sur la continence et la sexualité des hommes puisqu'on peut préserver les nerfs érecteurs. L'hospitalisation passe également de 10 à 3 jours", explique le docteur Denis Janelle, chirurgien urologue spécialisé en chirurgie robotique.
Le coût du robot s'élève à 1.5 millions d’euros. Une cinquantaine d’établissements français sont équipés d’un robot Da Vinci.
"Il y a un projet réel à Sainte-Marie de développer un centre de cancérologie autour du robot. Cela fait partie de la renaissance de la clinique qui s'appuie aussi sur des techniques chirurgicales hyper moderne puisque c'est le premier robot de ce type installé ici", a assuré le docteur Janelle.
Les salariés en désaccord
Les salariés mobilisés depuis plusieurs années pour le maintien de leurs conditions de travail voient d'un très mauvais oeil un tel investissement. "Aujourd'hui nous avons un ras le bol des conditions de travail dans la clinique. Nous ne renonçons pas au robot, c'est vrai que c'est une progression mais avant tout nous voulons une rénovation au niveau de la structure. Nous manquons de matériel. C'est inadmissible. On a un stress permanent, on en a assez. Quand vous pensez qu'il y a des collègues, après 38 ans de service ils touchent 1300 euros", ont dénoncé des employés affiliés à la CDMT.
Ils ont profité de la présentation du robot pour faire part de leurs griefs. Face aux salariés en colère, la direction a défendu son choix stratégique. "Cette acquisition va permettre à la clinique de lever la tête. Chaque année nous recevons une baisse de la tarification alors que nous maintenons les salaires. Dans le groupe Kapa Santé nous n'avons jamais licencié aucun personnel. Le plateau technique de la clinique Sainte-Marie sera un plateau technique optimal", a répondu fermement Henri Nagapin directeur régional du groupe Kapa santé.
Karl Lorand et Lorianne Nomel
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