Préparer les Antilles à une éventuelle arrivée d'Ebola

Par 04/11/2014 - 09:59 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:43

L’organisation mondiale de la santé (OMS) et l’organisation panaméricaine de santé (PAHO) veu

    Préparer les Antilles à une éventuelle arrivée d'Ebola
Afin de faire face à l'arrivée éventuelle du virus Ebola aux antilles, des experts de l'{{OMS}} et de la {{PAHO}} seront déployés sur le terrain dans les 2 prochains mois. Leur mission : évaluer dans les pays de la région la capacité à détecter des cas, les traiter et contrôler l’expansion de la maladie. En fonction des résultats, les experts feront des recommandations aux autorités de santé des pays visités. {{{Psychose fin Octobre }}} L’affaire survenue en fin octobre 2014 a suscité une réaction officielle du premier ministre de Saint - Vincent. Devant le parlement, Ralph Gonsalves a évoqué le cas de ce tanker de produits chimiques, qui devait transiter par Saint - Vincent, après avoir été interdit d’accoster en Jamaïque à Sainte - Lucie et à Barbade. La raison : la présence à bord de deux marins philippins souffrant de vomissements et de fortes fièvres... deux symptômes d’Ebola ! Sauf que les deux marins n’ont jamais mis le pied dans l’un des pays touchés par l’épidémie, et qu’après un traitement médical, ils ont retrouvé la santé. C’est d’ailleurs l’argument défendu par les armateurs du navire, face à cette émotion soulevée en Caraïbe. {{Cette affaire montre bien la nécessité de préparer au mieux les pays de la Caraïbe à une possible et probable arrivée du virus. }} Le travail des experts de l’{{OMS}} et de la {{PAHO}} sera d’apprendre au personnel concerné à détecter la présence du virus Ebola chez un individu. Des sessions de formation avec des exercices pratiques ont déjà débuté et seront renforcés pour tous ceux qui gèrent les différentes entrées aux frontières. Dans un deuxième temps les experts expliqueront la prise en charge d’un patient et l’installation des équipements d’isolement et de protection indispensables. Le troisième point est certainement l'un des plus délicats : il faudra baliser la communication autour de cette mission pour garantir la transparence et la confiance de la population envers les autorités de santé.