Opération séduction des forces armées aux Antilles
Par Xavier CHEVALIER
16/10/2015 - 14:17
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:30
Martinique
Jeudi 15 octobre, plus d’une centaine de jeunes ont participé à la journée de Défense Citoyenneté. Pour certains cela a suscité une vocation, d’autres ont manipulé des armes. Le récit de leur journée.
A l’occasion de la journée de Défense Citoyenneté du jeudi 15 octobre, au
quartier militaire de Gerbault, devant 150 jeunes âgés de 16 à 18 ans, les
différentes sections de l’armée ont essayé de susciter des vocations.
L’armée de Terre, l’armée de l’Air, la Marine ou la Gendarmerie étaient
présentes.
Les jeunes ont visionné des films de sensibilisations sur les questions de la défense, de la sécurité. Mais le moment phare c’est lorsque les différents protagonistes ont manié des fusils d’assauts ou des mitraillettes lourdes.
L’année dernière, près de 150 Martiniquais se sont engagés dans un des corps de l’armée. C’est bien, mais il faut encore plus d’hommes et de femmes pour Olivier Coupry commandant supérieur des forces armées aux Antilles : « La moyenne d’âge des armées doit être de 27 ou 28 ans. Le besoin il est toujours là, quelles que soient les circonstances. Cette année, on a un besoin qui est un petit peu plus critique avec le dispositif Sentinelle nous recrutons un peu plus. Il faut que l’on nourrisse les armées avec les besoins, particulièrement pour l’armée de Terre mais la Marine et l’armée de l’Air recrutent aussi ».
Parmi les jeunes présents, certains ont déjà trouvé leur vocation et envisagent sérieusement d’embrasser une carrière militaire et ce malgré les risques qui en découlent, c’est en tout cas les discours d’Aurèlie, Moise et Dimitri.
« Plus la Marine nationale car j’aime le fait d’être à l’écoute et de pouvoir aider le peuple, sauver des vies, se sentir utile.
Au cas où si durant nos études, on a un décrochage, nous savons qu’on peut compter sur ce genre de chose.
Cela m’a fait réfléchir sur ce type de métier. J’envisage peut être, même si ce n’est pas pour longtemps d’essayer ».
Cette journée sert principalement à recruter mais elle vise également à repérer les élèves qui ont décroché du système scolaire. L’année dernière, plus de 1700 jeunes ont été identifiés comme ayant des difficultés de lecture.
Xavier Chevalier et Cédric Catan
Les jeunes ont visionné des films de sensibilisations sur les questions de la défense, de la sécurité. Mais le moment phare c’est lorsque les différents protagonistes ont manié des fusils d’assauts ou des mitraillettes lourdes.
L’année dernière, près de 150 Martiniquais se sont engagés dans un des corps de l’armée. C’est bien, mais il faut encore plus d’hommes et de femmes pour Olivier Coupry commandant supérieur des forces armées aux Antilles : « La moyenne d’âge des armées doit être de 27 ou 28 ans. Le besoin il est toujours là, quelles que soient les circonstances. Cette année, on a un besoin qui est un petit peu plus critique avec le dispositif Sentinelle nous recrutons un peu plus. Il faut que l’on nourrisse les armées avec les besoins, particulièrement pour l’armée de Terre mais la Marine et l’armée de l’Air recrutent aussi ».
Parmi les jeunes présents, certains ont déjà trouvé leur vocation et envisagent sérieusement d’embrasser une carrière militaire et ce malgré les risques qui en découlent, c’est en tout cas les discours d’Aurèlie, Moise et Dimitri.
« Plus la Marine nationale car j’aime le fait d’être à l’écoute et de pouvoir aider le peuple, sauver des vies, se sentir utile.
Au cas où si durant nos études, on a un décrochage, nous savons qu’on peut compter sur ce genre de chose.
Cela m’a fait réfléchir sur ce type de métier. J’envisage peut être, même si ce n’est pas pour longtemps d’essayer ».
Cette journée sert principalement à recruter mais elle vise également à repérer les élèves qui ont décroché du système scolaire. L’année dernière, plus de 1700 jeunes ont été identifiés comme ayant des difficultés de lecture.
Xavier Chevalier et Cédric Catan
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