Lycée Schoelcher : la piste Acajou 1 confirmée

Par 25/05/2016 - 00:22 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21

Comme la rédaction de RCI vous l'annonçait ce matin (mardi 24 mai 2016), le préfet de Martinique s'est bien opposé à le relocalisation du lycée Schoelcher dans les lycées de Bellevue et Joseph Gaillard. L'option du lycée Acajou 1 a les faveurs de l'Etat. Une information confirmée par Alfred Marie-Jeanne, président du Conseil Exécutif de la CTM, lors du comité de pilotage de ce mardi après-midi.

    Lycée Schoelcher : la piste Acajou 1 confirmée
C'est à l'issue du comité de pilotage qui s'est déroulé ce mardi après-midi, 24 mai 2016, qu'Alfred Marie-Jeanne, président du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, a confirmé que l'option du lycée Acajou 1 était la plus probable.

La communauté du lycée Schoelcher réunie en comité de pilotage est plutôt tombée des nues même si l'information révélée par la rédaction de RCI circulait depuis ce matin. "La solution Gaillard-Bellevue-Dumas Jean-Joseph nous a d"abord été présentée. Ensuite à la fin de la réunion, le président de la CTM nous a informé que monsieur le préfet avait émis des réserves sur cette première solution", relate Valérie Vertal-Loriot, co-secrétaire académique du syndicat SNES. C'est à ce moment qu'Alfred Marie-Jeanne a informé les membres Copil que le préfet avait décidé de déménager le lycée Schoelcher au lycée Acajou 1.

La sécurité encore au centre du débat


C'est lors d'une réunion organisée le mardi 17 mai à la préfecture que Fabrice Rigoulet-Roze, le préfet de Martinique, a annoncé à Alfred Marie-Jeanne sa décision de transférer les élèves du lycée foyalais au Lamentin. Le président du Conseil Exécutif estime avoir été mis devant le fait accompli.

D'autant plus que la collectivité qu'il dirige avait entamé les travaux pour l'installation de 52 mobil-homes. Des travaux entamés sans permis de construire pourtant nécessaires dans ce cas précis.

La solution de la restauration à l'IUFM a également posé problème compte tenue des conditions de sécurité non réunies aux abords des établissements scolaires. Le ministère de l'Education Nationale a estimé qu'en l'état, les lycéens seraient soumis à "une absence totale de sécurité".

Karl Lorand avec Jean-Marc Pulvar et Cédric Catan